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Un défilé pour le coup d’envoi de « Villeurbanne 2022, capitale française de la culture »
En 2022, Villeurbanne est la première ville à porter le label de « capitale française de la culture ». A la clé des financements de l’Etat pour une programmation culturelle qui est annoncée « éclectique, foisonnante et élaborée avec les différentes institutions et associations culturelles locales ».
Cette programmation doit investir tous les quartiers d’une ville avec un accent mis sur la participation de la jeunesse de Villeurbanne « dont près de 50% de la population a moins de 30 ans ».
Pour lancer cette année spéciale, ce vendredi 7 janvier, à partir de 17h30, se tiendra le défilé inaugural rue du 4-août-1789 pour rejoindre la place Lazare-Goujon.
Aux commandes, la compagnie KapharnaüM de Villeurbanne qui a recueilli les paroles d’enfants de l’école Jules-Ferry et projettera des vidéos « dans lesquelles les enfants expriment leur univers, leurs peurs et leurs rêves ». Place ensuite aux girafes de la la Compagnie Off, en provenance de Tours, pour une « opérette animalière et poétique » qui seront progressivement rejointes par de jeunes villeurbannais.
A 19h pétante, Depuis la place Lazare-Goujon, « les officiels – dont le maire et la ministre de la Culture -, les jeunes et le public déclareront ensemble l’ouverture de cette année Capitale ».
Pour finir, la soirée se terminera autour d’un Dj set.
Le port du masque et le pass sanitaire seront obligatoires pour accéder à la place Lazare-Goujon qui sera soumise à une jauge. Compte tenu du contexte covidé, la soupe prévue est annulée.
Le 7 janvier à partir de 17h30, rue du 4-août-1789 et place Lazare-Goujon, à Villeurbanne.
Un spectacle sur les technologies mais sans elles, au TNG
« Comment parler technologie, sansq technologie. Grâce au super-pouvoir évocateur des objets, grâce à la manipulation et au détournement. Et puis il suffit de ne pas en utiliser, des technologies. Comme ça on est obligé de faire sans. »
Avec ce ton qui lui est propre, une espèce de détachement concerné, Julien Mellano et son collectif AÏE AÏE AÏE, proposent au Théâtre Nouvelle Génération la pièce « Ersatz ».
Metteur en scène et plasticien, il aborde diverses questions artistiques et philosophiques en les nichant pourquoi pas dans un bout de laine et quelques morceaux de carton, pour produire ce que l’on aime appeler du « théâtre d’objet ».
Mardi 18, mercredi 19 et jeudi 20 janvier au TNG. Toutes les infos sur le site du théâtre.
« Azimuts », un festival de théâtre dans trois lieux pendant trois jours
Les Subsistances, le théâtre de l’Élysée et celui du Point du Jour s’associent pour une programmation pointue qui met en avant des artistes émergents et de nouveaux formats.
Aux Subs, Marion Thomas propose un « Kit de survie en milieu masculiniste« . Projet clair s’il en est : au cours d’une balade urbaine sonore, le spectateur et la spectatrice sont invité·es à choisir jusqu’où aller pour pénétrer l’univers des « incels » ou « involuntary celibates », une communauté d’hommes pratiquant peu ou pas la relation sexuelle et réunis autour de leur haine des femmes.
Même lieu horaire suivant, la troupe d’Isabelle Chladek, connue pour ses happenings dans l’espace public, prépare une performance queer.
Le Point du Jour avait pris pour (bonne) habitude de convier un·e journaliste et un·e artiste pour un dialogue théâtral autour de l’actualité. Dans le cadre du festival, le théâtre invite cette fois la chroniqueuse Giulia Foïs à répondre, aux côté de son artiste associé Etienne Gaudillière, à la question suivante, qui relève le défi d’être à la fois embarrassante, relativement ironique et parlante : « Tu es comédien·ne, tu as 30 ans, tu rêves de faire du cinéma, tu galères un peu, et un jour, tu reçois une proposition pour le rôle de tes rêves. Le réalisateur, c’est Roman Polanski. Tu fais quoi ? ».
C’est « Grand ReporTERRE » et trois représentations sont prévues dans le cadre d’Azimuts.
Du vendredi 21 au dimanche 23 janvier. Informations et réservations via les sites des trois théâtres, Les Subsistances, Théâtre de l’Élysée, Le Point du Jour.
« Spider Man » projette sa toile à l’Institut Lumière
L’institut Lumière s’illustre par une programmation éclectique en ce début d’année 2022. Notamment en consacrant deux soirées à l’acteur Marcello Mastroïanni, offrant au passage un regard rétrospectif sur le cinéma italien florissant des années 1960 à 1970. Une conférence est organisée le jeudi 6 janvier, suivi de la projection du film « Huit et demi » par Federico Fellini.
L’Institut Lumière remet le couvert à l’honneur du célèbre acteur italien dès le lendemain, avec le film « La Grande Bouffe » à 20h45, suivi de la projection du documentaire « Marcello… » qui retrace le parcours de l’acteur.
Changement de registre, pour une nuit entière dédiée à l’homme araignée. Le samedi 8 janvier, les trois opus de Spider Man par Sam Raimi seront projetés tour à tour au cinéma de l’Institut Lumière, jusqu’à 4h30 du matin, où un film surprise clôturera la soirée consacrée au super héros.
Envie d’un bol d’air ? L’Institut Lumière consacre la soirée du mardi 11 janvier au cinéma de montagne avec la projection à 20h15 du film de Jean-Jacques Languepin « À l’assaut de l’Himalaya ». Le film sera présenté par Karim Helal, président du Club Alpin Français Lyon-Villeurbanne, et suivi d’une discussion avec le public en présence de Christophe Landry, initiateur alpinisme de Lyon-Villeurbanne et Christian Granier, rédacteur en chef de la revue Alpine.
En janvier à l’Institut Lumière, programmation complète ici.
Concert pour réfléchir à notre civilisation, au Périscope
Préoccupations écologiques, énergétiques, questions sociales, mises en musique : il y a de quoi être interpellé·e face à un défi artistique pareil, qui repose notamment sur les différents rapports du GIEC (« groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat », organisme intergouvernemental). Pour ça, contrebasse, flûte, saxophone, guitare et batterie, mais aussi du chant par le quintet constitué autour de Romain Baret.
A l’invitation du Périscope, Romain Baret présente un nouveau projet, et un nouveau groupe, judicieusement baptisé « Essor et Chute (de notre civilisation) ». Bien dans l’air du temps, l’idée est de produire la musique d’un film fictif et plutôt ambitieux :
Il « retrace l’histoire depuis l’exode rural qui acte le moment où l’humanité commence à quitter les champs en installant le capitalisme tel que nous le connaissons jusqu’à aujourd’hui en passant par les différentes industrialisations, guerres, crises ».
Jeudi 13 janvier à 21h, au Périscope.
Festival « À l’Ecole de l’Anthropocène »
Contre vents et marées covidés, le festival « À l’Ecole de l’Anthropocène » se tiendra encore cette année dans l’agglomération lyonnaise.
Pour sa 4ème édition, du 24 au 30 janvier, il prend essentiellement place dans la commune de Villeurbanne, notamment au Rize, puisqu’il est l’un des premiers temps de « Villeurbanne 2022, capitale française de la culture ».
Ce festival est organisé par l’Ecole urbaine de Lyon qui est née, comme le rappelait son directeur Le géographe Michel Lussault, « de la volonté d’analyser ces changements environnementaux en cours et d’encourager l’identification des solutions aux problèmes qu’ils suscitent » :
« C’est de cette ambition que découle la création de l’événement annuel A l’Ecole de l’Anthropocène ».
Aux manettes de la programmation, on retrouve October Octopus, avec toujours l’idée de croiser, les approches scientifiques, culturelles et citoyennes.
Cette année, une large place est réservée à la jeunesse, notamment avec la participation du collectif Youth for Climate.
Parmi la centaine de participants, on compte onze « cours publics » dispensés par des chercheurs comme le physicien Pablo Jansen (« Sciences et machines : une généalogie conceptuelle de la grande Accélération » ou la géographe Claire Delfosse ( « Désir de campagne : de nouvelles façons de vivre et travailler en milieu rural »; cinq débats internationaux, notamment « qu’est-ce qu’une terre habitable » ou « renouer les liens entre science et société ».
On note également la présence de l’illustrateur scientifique Arnaud Tételin qui sera accueilli dans le cadre d’une résidence d’artiste au Rize. Le festival lui doit son visuel qui présente un regard sur l’agglomération lyonnaise (voir ci-dessous).
Du 24 au 30 janvier, toutes les infos ici.
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