Qui sont ces personnes, traitres pour les uns, héro·ïne·s pour les autres, qui s’opposent aux multinationales, aux banques ou aux États ? Quels sont leurs droits ? On ne sait pas s’il y a des questions plus importantes à ce jour dans nos sociétés contemporaines, en tout cas les lanceurs et lanceuses d’alerte sont mis à l’honneur de manière très pertinente par le Théâtre du Point du Jour cette saison.
En écho au spectacle “Pale Blue Dot”, autour de la figure de Julian Assange (du 2 au 4 décembre), la dramaturge Catherine Ailloud-Nicolas convie deux membres du Collectif Metoo (Charlène Magnin et Krystel Le Ribler), l’ancien espion de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure, ou services secrets) Maxime Renahy et l’avocat spécialiste Pierre Farge.
Garantir aux lanceuses et lanceurs d’alerte la protection de la loi face aux « intérêts puissants »
Une proposition de loi a été déposée relative à la protection des lanceurs et lanceuses d’alerte. Et son texte, adopté en novembre, est la transposition d’une directive européenne de 2019 que la France devait finaliser avant la fin de l’année. Mais doit désormais être validé par le Sénat.
Le député Sylvain Waserman plaide pour que ces personnes qui prennent des risques souvent démesurés obtiennent « leur juste place ». Il s’agirait donc de leur garantir la protection de la loi face aux « intérêts puissants ».
L’échange promet d’être passionnant, sur le rôle et le risque qu’un·e citoyen·ne décide de prendre, à un moment de sa vie où il sait.
« Dézoom : lanceur·se·s d’alerte ». Ce samedi 4 décembre à 16h, au Théâtre du Point du Jour (Lyon 5e).
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