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Sorties et culture à Lyon : la sélection d’octobre 2021

Petite sélection de sorties culture à Lyon durant le mois d’octobre. Un mois chargé, entre festivals de cinéma, de théâtre et de street-art.

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Une photo du festival Peinture fraîche par Kian Yenny

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Au festival Lumière, des dinosaures devant vous

Le festival Lumière aura lieu du 9 au 17 octobre. 400 séances de cinéma sont au programme. Plusieurs temps forts sont prévus, tel que la remise du prix Lumière à la cinéaste Jane Campion le vendredi 15 octobre. C’est d’ailleurs le film culte de la réalisatrice, « La leçon de piano » qui clôturera le festival deux jours plus tard.

Au programme, les films se bousculent : la nuit du cinéma édition 2021 mettra le cap sur la « Isla Nublar » et offrira un moment 100% dinosaures à ses spectateurs. Quatre des volets de Jurassic Park s’enchaîneront à la halle Tony Garnier (Lyon 7e), de 21 heures jusqu’à l’aube.

Kinuyo Tanaka, à l’affiche du festival Lumière 2022. Une photo par Nikkatsu, sur le tournage de « La lune s’est levée » Photo : 1955

Deux des cinés-concerts de cette édition se tiendront à l’auditorium de Lyon (Lyon 3e). Casanova, par Alexandre Volkoff et accompagné par l’orchestre national de Lyon et La Grève de Sergueï, par M. Eisenstein, accompagné à l’orgue par Samuel Liégeon.

Plusieurs rétrospectives célèbreront les 50 ans de la « blaxploitation » : un courant culturel et social né aux Etats-Unis dans les années 1970, visant à revaloriser l’image des Afro-Américains en les présentant dans des rôles dignes et de premier plan.

L’Amérique de Sydney Pollack, les 50 ans de la carrière de Clint Eastwood ou encore les 30 ans du Van Gogh de Pialat seront aussi mis à l’honneur ; suivis par des rétrospectives de Bertrand Tavernier, Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l’âge d’or du cinéma japonais ou encore Gilles Grangier et son cinéma populaire français.

Richard Roundtree dans Shaft de Gordon Parks (1971)
Richard Roundtree dans Shaft de Gordon Parks (1971) / photo : MGM/CR

De nombreux films cultes tels que ceux de Marcel Pagnol, Michael Powell ou Luis Buñuel seront projetés pour la sélection « Lumière Classics », mettant en avant des classiques toutes catégories confondues, du cinéma français ou international en passant par les films en noir et blanc.

Programme complet et billetterie.

Attention, Peinture Fraîche !

Le festival « Peinture Fraîche » revient dans la Halle Debourg (Lyon 7e) pour sa troisième édition du 1er au 31 octobre. Celui-ci réunira plus de 50 artistes nationaux et internationaux issus de divers mouvements artistiques, qui se partageront les murs de ce vaste lieu niché à Gerland, devant le tramway T1.

Parmi les graffeuses et graffeurs, des artistes émérites, issu·es de domaines aussi variés que la BD, le documentaire, l’animation numérique et la littérature. Pour cette édition, le festival aborde quatre thèmes principaux au travers de sa programmation : les nouvelles technologies, l’écologie, les regards féminins et l’abstraction.

Une illustration de Madame, photo par DR
Une illustration de Madame / photo : DR

La Halle Debourg offrira à voir un pêle-mêle d’artistes aux inspirations diverses : Lady Bug, street-artiste nantaise passionnée par le continent africain qui dessine des visages géants faits de minuscules points, mais aussi la « maroufleuse » Madame, qui détourne avec extravagance photographies, gravures anciennes et illustrations dadaïstes, ou encore le toulousain Lenz, délaissant les aérosols pour les pièces de Légo.

Le public pourra s’essayer au graffiti sur tablette, les créations seront projetées sur les murs de la Halle Debourg. Dans la zone ateliers, outre les démos et customisations réalisées par les artistes, il sera aussi possible de colorier en réalité augmentée.

Une photo du festival Peinture fraîche par Kian Yenny
Une photo du festival Peinture fraîche par Kian Yenny

Des jeux vidéos disponibles sur des bornes interactives offriront la possibilité de découvrir les créations du festival de manière ludique. C’est en avant première que le public pourra essayer « Zdey The Game », par le street-artist Tim Zdey : Il s’agit d’un jeu de plateforme en 2D inspiration rétro dans lequel le joueur incarne le graffeur au cœur du métro parisien.

Le public pourra aussi s’amuser « IRL », (ou dans la vie réelle pour les non-joueurs). Comme l’année passé, il sera possible d’exprimer sa créativité sur le mur extérieur de la Halle Debourg.

Plus d’informations et billetterie.

Tracts, affiches et militantisme dans une exposition à la bibliothèque de la Part Dieu

Dans le cadre de l’événement « à corps et à cris », la bibliothèque de Part-Dieu (Lyon 3e) propose d’octobre à décembre de multiples expositions, tables rondes, ateliers, rencontres et débats sur le thème des conditions de vie des femmes et des mobilisations féministes.

L’exposition « En corps elles », croise affiches, tracts, revues et créations artistiques afin d’aborder le lien entre la représentation du corps des femmes et les divers mouvements féministes qui contribuent et influent sur cette même représentation.

L’exposition rend hommage à la déconstruction binaire des rôles, en choisissant la période clé des années 1970. Des personnalités comme Madeleine Pelletier aux artistes engagées telles que Claude Cahun, la rétrospective rappelle l’importance des combats féministes pour mieux dénoncer les stéréotypes et s’attaquer aux conventions.

L’exposition est accessible sous forme de visite guidée, ou bien en visite libre de 30 minutes. Plus d’informations ici.

Théâtre chaud bouillant, au festival Sens Interdits

Du 13 au 30 octobre, c’est dans pas moins de 27 lieux que se déploie le festival Sens Interdits, célébrant un théâtre politique et sans concession. L’événement a vocation à mettre en lumière des luttes politiques et militantes à travers le monde.

Projecteurs braqués sur le Chili cette année avec la pièce « Space Invaders » de Marcelo Leonart, qui met en scène quatre femmes qui tentent de reconstituer les puzzles de leurs enfances violentes dans ce pays d’Amérique du Sud.

Feroz - Une photo de la corporacion de Cultura y Turismo de Calama
Feroz – Une photo de la corporacion de Cultura y Turismo de Calama

Pour « Feroz », mis en scène par Danilo Llanos, cinq acteurs de 16, 17 et 18 ans retracent l’horreur du centre de détention du Sename, service national des mineurs chiliens où sont perpétrés abus et maltraitances.

Cap sur l’Argentine : écrit et mis en scène par Marina Otero, « Fuck me » interroge le passage du temps et les marques qu’un corps en garde au travers des chorégraphies de cinq danseurs et d’une danseuse.

Dans « Virus », une pièce interactive écrite et mise en scène par Yan Duyvendak, les spectateurs sont mis dans la peau d’un gouvernement qui doit réagir face à une pandémie mondiale. Une pièce étonnante qui met chacun face à ce qu’il souhaite vraiment comme « monde d’après ».

Parallèlement le festival consacre une exposition à la révolution sociale chilienne à la galerie des Terreaux. On peut y apprécier le travail du photographe Alejandro Gallardo, qui a capturé la violence et la force des manifestations.

Découvrir la programmation dans son intégralité ici.

Un pianiste nomade à l’Opéra Underground

Bachar Mar-Khalifé, pianiste et chanteur franco-libanais se produira à l’opéra de Lyon le jeudi 14 octobre. Programmé par l’association Opéra Underground, l’artiste aux sonorités hybrides mariant musique traditionnelle libanaise, jazz et électro offrira à entendre son album « on/off », en trio avec Aleksander Angelov à la basse et Dogan Poyraz aux percussions.

Un extrait du nouvel album « on/off », par Bachar Mar-Khalifé

Plus d’informations ici.


#Culture

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