Vendredi 23 juillet, la section syndicale SUD Santé Sociaux de l’Hôpital Edouard-Herriot a transmis à la direction de l’établissement un préavis de grève illimitée, dont le début est fixé au jeudi 29 juillet à 6 heures du matin.
Parmi les principales requêtes du syndicat : la reconnaissance systématique de la maladie du Covid-19 comme accident du travail et le non licenciement du personnel médical qui refuserait la vaccination obligatoire.
Si, à partir du 15 septembre, les membres du personnel médical non-vaccinés ne seront finalement pas licenciés, ils ne pourront plus exercer leur fonction et leur salaire sera suspendu. Une mesure qui suscite colère et inquiétude, auprès d’une partie des soignants réticents à l’obligation vaccinale ou à la vaccination même, contre le Covid.
« Une limite franchie dans le respect des libertés »
« L’obligation vaccinale est une épée de Damoclès », s’insurge le syndicat.
Selon la section SUD, une centaine de soignants de l’hôpital Edouard-Herriot serait opposée à à l’obligation vaccinale. Par exemple, certains voudraient pouvoir choisir le vaccin français de Sanofi dont la sortie est prévue à la fin de l’année.
Le syndicat indique également son refus d’opérer un « tri » à l’entrée de l’établissement hospitalier. En cause, l’obligation pour les patients de présenter un pass sanitaire à l’hôpital. Une mesure qui sera appliquée dès le mois d’août, pour les visites et pour les soins, sauf urgences médicales.
« Si on ne peut plus laisser rentrer les patients parce qu’ils n’ont pas de pass sanitaire, la mission de service public de l’hôpital n’est plus respectée », déplore le syndicat SUD. Pour qui une « limite est franchie dans le respect des libertés ».
Concernant la gestion de cette grève et du personnel manquant, la direction des HCL (hospices civils de Lyon), contactée, n’a pas encore donné suite à notre demande.
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