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L’appel à manifester « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite » ce week-end est national. A Lyon, le rendez-vous a été fixé par les organisateurs au dimanche 15h à Charpennes (Villeurbanne), pour cause de Marche des Fiertés le samedi. Le cortège marchera jusqu’à Flachet.
Les signataires du Rhône sont nombreux : syndicats (CGT, Solidaires, CNT, FSU…) mais aussi des associations (ATTAC, Planning familial,…) et des organisations politiques (EELV, la France Insoumise, le NPA…).
C’est la deuxième mobilisation contre l’extrême droite en quinze jours à Lyon. Cette manifestation du 29 mai, qui a réuni un millier de personnes, entendait dénoncer particulièrement les violences d’extrême droite et réclamer la fermeture des locaux des identitaires toujours ouverts dans le Vieux Lyon.
Cette nouvelle manifestation intervient également après une série de défilés contre la loi « sécurité globale » cet automne et cet hiver.
« S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit »
Les revendications locales seront toujours portées, même si cette fois-ci la manifestation répond à un appel national qui fait suite à une tribune publiée dans le journal Libération. Syndicats et associations s’alarment d’une montée de l’extrême droite :
« Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. »
Parallèlement, ces organisations dénoncent les lois dites « sécurité globale » et « séparatisme » :
« Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante. »
« Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés », les signataires de l’appel prennent l’engagement de « co-construire ce combat dans la durée ».
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