L’appel à la grève a été lancé par la CGT Éduc’action, mais d’autres syndicats seront de la partie, ainsi que le collectif de soutien aux AESH. À l’instar des mobilisations précédentes, le rassemblement lyonnais se tiendra rue de Marseille à 14h30, devant le rectorat.
À 10h à Bourg-en-Bresse, c’est devant l’Hôtel de ville que la mobilisation est organisée. Tandis qu’à Saint-Étienne, le rendez-vous est prévu à 11h devant la Direction des Services départementaux de l’Éducation Nationale, située rue du Docteur Charcot. L’appel à manifester est national et sera suivi dans toute la France.
A Lyon comme ailleurs, des revendications inchangées pour les AESH
Le rassemblement revendique encore et toujours une augmentation du salaire des AESH, faire bénéficier celles-ci d’un statut d’employées de la fonction publique et enfin, l’abandon de la réforme des PIALS. En sus, les professionnelles ont déclaré avoir vu la situation se dégrader tout au long de l’année, et craindre pour la rentrée prochaine :
« Jean-Michel Blanquer, fidèle à sa posture, ignore totalement les revendications urgentes et légitimes des AESH. Aucun calendrier de concertation pouvant laisser croire à une intention de tenir ses engagements, sur l’amélioration des conditions d’emploi et la valorisation salariale des AESH n’est prévu. »
Au cours de la dernière mobilisation, le recteur d’académie de Lyon à reçu quelques représentants du mouvement, sans pour autant promettre de changement significatif en faveur des AESH.


Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…