À partir des témoignages des interlocuteurs présents, Rue89Lyon a tiré le fil de cette fin de soirée de crémaillère cauchemardesque pour les personnes qui l’ont vécue. Côté police, on met en avant la « violence » des personnes interpellées.
Il est 7h du matin, ce samedi 10 octobre 2020. Dans un appartement du 7e arrondissement, Léo Mercado, 23 ans, fait sa crémaillère, avec des amis et de son frère Arthur.
Une vingtaine de personnes au plus fort de la soirée. Ils ne sont plus que huit à rester dans l’appartement quand le jeune homme entend sonner. À la porte, huit policiers, selon lui, sont venus pour des faits relevant du tapage nocturne. La discussion commence avec deux policiers identifiés par Léo comme des agents de la brigade anti-criminalité (BAC) en civil.
Calmes initialement, les échanges vont s’envenimer.
« Au début, on a eu peur quand on a entendu frapper. Puis, on a entendu qu’ils échangeaient calmement avec les agents. On ne s’est pas inquiété. »
Alex, 24 ans, ami d’Arthur et Léo
Les deux frères sont restés seuls avec les forces de l’ordre. Les derniers membres de la soirée sont allés se mettre à l’étage de ce duplex. Tout semble calme.
« Vous savez pourquoi nous sommes ici ? », demande un agent.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…