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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Covid-19 : l’évolution de l’épidémie à Lyon et la région

L’épidémie de Covid croît de façon exponentielle dans le Rhône et à Lyon

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Carte taux d'incidence Covid Lyon Rhône

27 juillet : la quatrième vague semble bien là à Lyon et dans le Rhône

À Lyon et dans le Rhône, l’évolution de l’épidémie de Covid ressemble bien désormais à une « quatrième vague ». Les indicateurs se dégradent à une vitesse exponentielle. Les indicateurs hospitaliers recommencent à se détériorer après de longues semaines d’amélioration.

Depuis plusieurs semaines, les indicateurs indiquaient déjà une détérioration de la situation épidémique. Depuis au moins deux semaines désormais, la progression de l’épidémie de Covid est exponentielle dans la métropole de Lyon et dans le Rhône.

Pour la deuxième semaine consécutive, le taux d’incidence du virus a quasiment triplé dans la métropole de Lyon. Passant de 112 cas au 16 juillet à 304 cas au 23 juillet (pour 100 000 habitants). La métropole de Lyon présente désormais un taux d’incidence supérieur à la moyenne nationale.

Même chose dans le Rhône où le taux d’incidence a là aussi quasiment triplé en une semaine. 96 cas de Covid pour 100 000 habitants avaient été détectés au 16 juillet en moyenne sur une semaine. Ils étaient 270 au 23 juillet.

Le variant delta quasi hégémonique dans le Rhône et la région

Selon les données de Santé Publique France, au 23 juillet, le variant delta représentait 96,5 % des tests positifs analysés en moyenne sur une semaine dans le Rhône.

La présence quasi hégémonique du variant delta ou indien se confirme désormais dans les autres départements d’Auvergne-Rhône-Alpes. Elle constitue une probable explication à la reprise très rapide de l’épidémie depuis le début de l’été.

La présence du variant delta au 23 juillet était comprise entre 72 % (dans l’Allier, son niveau le plus bas) et 97,6 % (son maximum, en Savoie) des cas positifs analysés..

Une épidémie de Covid qui recommence à se faire sentir dans les hôpitaux du Rhône et chez les jeunes

Depuis fin avril environ, les indicateurs hospitaliers dans le Rhône n’avaient cessé de s’améliorer. Hospitalisations et admissions en service de réanimation étaient en baisse régulière. Signe d’une pression hospitalière moins forte sur le front de l’épidémie de Covid.

Ces dernières semaines, nous notions une stabilisation voire un arrêt de cette baisse des entrées à l’hôpital. Cette semaine, les indicateurs repartent à la hausse dans les hôpitaux du Rhône. Une hausse encore faible mais bien présente. Une hausse logique au regard de l’évolution épidémique. Les vagues précédentes ont toujours montré un décalage d’une quinzaine de jours entre la hausse des indicateurs de la dynamique de l’épidémie et l’arrivée de patients Covid à l’hôpital.

Au 26 juillet, 147 patients Covid en moyenne avaient été hospitalisés sur une semaine dans le Rhône. C’est 10 % de plus que la semaine précédente. Parmi eux, 24 avaient été pris en charge dans les services de réanimation. En hausse de 8 % sur une semaine.

La majorité des patients Covid actuellement hospitalisés dans la région ont plus de 60 ans. Mais le nombre de patients de ces tranches d’âge continue de diminuer. Au contraire de tranches d’âge plus jeunes. Chez les 20-29 ans par exemple, le nombre d’hospitalisations a doublé au cours du mois de juillet en Auvergne-Rhône-Alpes. Elles ont augmenté de près de 20 % chez les 30-39 ans.

L’ampleur de la « vague » dans les hôpitaux sera un des enjeux de la fin de l’été et de la rentrée de septembre. Elle déterminera de possibles nouvelles mesures sanitaires. Le rythme de la vaccination en sera également un autre pour tenter d’enrayer la pression hospitalière.

Dans le Rhône, la vaccination contre le Covid repart à la hausse

Après un mois de juin en chute libre, la primo vaccination semble repartir à la hausse. Lors de notre dernier point d’étape, les effets de l’annonce de l’extension du pass sanitaire le 12 juillet étaient encore difficilement mesurables, faute de recul.

On peut désormais voir un effet assez net. Entre le 18 et le 25 juillet 2021, le rythme quotidien de la primo vaccination a augmenté de 31% environ dans le Rhône. À cette date, 8 000 personnes avaient reçu une première dose de vaccin quotidiennement (en moyenne sur une semaine). Contre 5 500 au 18 juillet. Depuis le début du mois de juillet, la primo vaccination en augmentation de 40 %, une hausse essentiellement concentrée sur la seconde quinzaine du mois.

Les plus fortes hausses constatées au 25 juillet sur une semaine concernent les 18-24 ans (+40 %) et les 25-29 ans (+35%). À cette date, 60 % de la population totale du Rhône avait reçu au moins une dose de vaccin, 51 % était complètement vaccinée.

À l’échelle régionale, au 25 juillet, 60% de la population avait reçu une première dose. Et la barre des 50% de personnes totalement vaccinées avait été atteinte.

20 juillet : le rythme de l’épidémie de Covid s’accélère à Lyon

Dans le Rhône, la situation continue de se dégrader fortement. Le taux d’incidence du virus connaît des évolutions hebdomadaires très fortes. Et la vaccination ne semble toujours pas redécoller.

Taux d’incidence a quasiment triplé en une semaine dans la Métropole de Lyon

Le variant delta était présent, au 16 juillet, dans près de 93 % des tests de dépistage positifs analysés. Il été détecté en moyenne dans 66% des cas une semaine plus tôt.

En parallèle de sa progression, l’incidence du virus progresse très rapidement et fortement. Depuis le dernier point du 13 juillet, le taux d’incidence dans le Rhône a bondi de 150% en une semaine. Au 16 juillet, il était de 96 cas de Covid environ pour 100 000 habitants contre 39 une semaine plus tôt.

Dans la Métropole de Lyon, la progression de l’épidémie est même encore plus forte. Au 16 juillet, le taux d’incidence progresse de 185% environ sur une semaine et a donc été quasiment multiplié par trois (112,3 cas pour 100 000 habitants contre 39,4 cas une semaine plus tôt). Selon les données de Santé Publique France, au 17 juillet, près de 300 nouveaux cas étaient confirmés quotidiennement dans le département.

Même chose à l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes (+115% en une semaine).

Progression forte chez les jeunes adultes et vaccination qui n’explose pas encore

La progression de l’épidémie semble particulièrement forte chez les jeunes adultes. Au 16 juillet, sur une semaine, le taux d’incidence à l’échelle régionale progresse ainsi de 151% chez les 20-29 ans sur une semaine et a plus que doublé chez les 30-39 ans.

La vaccination a-t-elle repris suite aux récentes annonces concernant le déploiement du pass sanitaire ? Il est encore un peu tôt pour le dire au regard de statistiques. L’allocution du président de la République s’est déroulée le 12 juillet et les données les plus récentes remontent jusqu’au 18 juillet. On dispose donc d’une petite semaine de recul. Dans le Rhône, à cette date, le rythme quotidien de vaccination pour une première dose ne semblait pas vraiment bouleversé.

Après un mois de juin marqué par une très forte baisse du rythme de vaccination, cette dernière avait repris au début du mois de juillet avant de ralentir de nouveau. On note toutefois un léger frémissement, notamment chez les jeunes adultes (18-24 ans et 25-29 ans).

Au 18 juillet, 56% de la population du Rhône avait reçu au moins une première dose. Un peu plus de 45% était complètement vaccinée. Un taux équivalent à celui constaté au niveau régional.

13 juillet : le variant delta est majoritaire dans le Rhône

La reprise de l’épidémie se confirme à Lyon et dans le Rhône.

L’incidence du virus continue d’augmenter. Certes, en parallèle, le dépistage est lui aussi reparti à la hausse (+10% sur une semaine). On sait la corrélation entre les deux. Toutefois, le nombre de cas semble bien augmenter à Lyon, dans sa métropole et dans le Rhône. Conséquence probable de l’évolution du variant delta du virus.

Il est désormais majoritaire dans le Rhône. Au 9 juillet, le il représentait près de 66% des tests positifs analysés. Contre 40% environ une semaine plus tôt. Soit une progression de sa présence de plus de 60% en une semaine.

Hausse du taux d’incidence de 40% en une semaine dans la métropole de Lyon

Le taux d’incidence, un des indicateurs de la progression de l’épidémie, continue d’augmenter à Lyon et sa région. Le 5 juillet nous pointions son retour à la hausse dans la métropole de Lyon pour la première fois depuis près de trois mois. Au 9 juillet, il s’établissait à près de 39 cas pour 100 000 habitants dans la métropole de Lyon (sur 7 jours). Contre 28 une semaine plus tôt. Si le niveau reste encore relativement bas, cela représente tout de même une hausse de 40% en une semaine.

Même chose dans le Rhône. La hausse du taux d’incidence est d’environ 50% en une semaine. Au 9 juillet, il s’établissait à près de 36 cas pour 100 000 habitants (sur 7 jours) contre 24 cas une semaine plus tôt.

Cette progression extrêmement forte du virus à Lyon et sa région ne se matérialise pas pour le moment à l’hôpital. Dans les hôpitaux du Rhône, une trentaine de patients Covid avaient été hospitalisés en réanimation en moyenne sur une semaine au 9 juillet. Au total, le nombre moyen de patients Covid hospitalisés sur une semaine est désormais inférieur à 200 dans le Rhône.

La vaccination a fortement chuté dans le Rhône en juin

Cette reprise de l’épidémie s’est déroulée dans un contexte de baisse de la vaccination.

Depuis la mi-juin environ le nombre quotidien de première dose a chuté dans le Rhône. Au 11 juin, durant la semaine écoulée, 12 700 personnes . Elles n’étaient plus que 4 571 au 2 juillet. Une baisse de 64% du rythme de primo-vaccination.

Un rythme de vaccination qui est légèrement reparti à la hausse par la suite. Les très fortes réservations de créneaux de vaccination suite aux dernières mesures sanitaires annoncées devraient faire repartir le rythme de première vaccination à la hausse.

Au 12 juillet, 53% des habitants du Rhône avaient reçu une première dose de vaccin. 40% de la population présentait une couverture complète.

5 juillet : l’épidémie repart à la hausse à Lyon et dans le Rhône

Le début d’une nouvelle vague  ? S’il est encore trop tôt pour l’affirmer, les indicateurs de l’épidémie de Covid repartent à la hausse à Lyon et dans le Rhône. Ils demeurent à des niveaux bas, certes, mais ils évoluent désormais négativement.

L’incidence du virus s’est désormais stabilisée à Lyon et dans le Rhône. Elle demeure relativement basse : 24 cas pour 100 000 habitants dans le Rhône sur une semaine au 2 juillet contre 28 cas pour la Métropole de Lyon. Mais ces niveaux très faibles par rapport à ceux connus les mois précédents masquent une évolution qui semble négative.

Depuis une dizaine de jours l’incidence dans le Rhône ne baisse plus. Elle était pourtant en baisse quasiment continue depuis la mi-avril environ. Dans la Métropole de Lyon, elle est même repartie à la hausse entre le 24 juin et le 2 juillet (24 cas contre 28 pour 100 000 hab). Une augmentation certes faible. Mais dans la Métropole de Lyon aussi le taux d’incidence était en baisse depuis début d’avril.. Il n’y a qu’à la mi-mai qu’il s’était stabilisé sur une semaine.

Cette évolution s’inscrit par ailleurs dans un contexte de développement du variant delta ou « indien » du virus. Un variant décrit comme plus contagieux que le variant dit « anglais ». Lui-même plus contagieux encore que la souche « classique ». Selon les dernières données livrées par Santé Publique France, la mutation présente dans le variant delta se retrouve dans 40% des tests positifs analysés sur une semaine dans le Rhône au 2 juillet.

Le variant delta n’est encore pas majoritaire dans le département. Mais cela ne saurait tarder au regard de sa progression rapide. Une semaine plus tôt, il représentait 20% des cas positifs analysés. Une progression qui aurait donc doublé en une semaine. Sa diffusion reste encore variable dans la région. Au 2 juillet, il représentait 14% des cas en Haute-Loire mais près de 85% en Haute-Savoie.

Cette évolution du variant et d’un possible rebond de l’épidémie s’inscrit dans un contexte différent. Contrairement aux précédentes « vagues épidémiques », la vaccination est aujourd’hui en place depuis 6 mois environ. Elle pourrait permettre d’éviter un nouvel engorgement des hôpitaux.

La moitié de la population d’Auvergne-Rhône-Alpes a reçu une première dose au 3 juillet. Environ 36% présentait une couverture complète.

Or, alors que le variant delta se développe, la vaccination semble elle ralentir. Au mois de juin, le nombre de première injection a augmenté en moyenne de 6% par semaine. Une évolution hebdomadaire qui était de 12% en mai, 15% en avril et 25% en mars. Au fur et à mesure que la vaccination progresse et que le nombre de personnes restant à vacciner diminue, il est logique que son taux d’évolution progresse moins vite. Toutefois, depuis l’ouverture sans restriction de la vaccination aux adultes au mois de mai, la vaccination semble dans la région marquer le pas.

23 juin : une situation qui rappelle l’arrivée du « variant anglais » ?

À Lyon et dans le Rhône, la circulation épidémique continue de s’améliorer. Les principaux indicateurs indiquent une circulation très faible du virus. Une baisse qui se confirme et se poursuit depuis un mois et demi environ.

Au 18 juin, le taux d’incidence dans le Rhône était de 31 cas pour 100 000 habitants. Un niveau équivalent à celui de la Métropole de Lyon (33 cas pour 100 000 habitants). Un niveau que notre territoire n’avait plus connu depuis août 2020.

À l’hôpital, la tension est nettement retombée. Le taux d’occupation des services de réanimation par des patients Covid atteignait 22% au 23 juin, à l’échelle régionale. Un niveau plus atteint depuis septembre 2020. Au 22 juin, 260 patients Covid avaient été hospitalisés en moyenne sur une semaine dans le Rhône. Dont un peu moins de 60 en réanimation.

Toutefois, le niveau d’incidence est plus élevé que l’année dernière à la même époque. Il était alors de l’ordre de 4 cas pour 100 000 habitants. La situation ressemble à celle connue avant l’arrivée du « variant anglais ». La circulation épidémique diminuait, la tension hospitalière s’améliorait. Une période où le variant circulait à bas bruit et entraînait mécaniquement la baisse des contaminations par la souche classique.

Où en est la variant indien ou delta dans le Rhône ?

Aujourd’hui, le « variant indien » ou variant delta circule lentement. Que représente-t-il dans les contaminations actuelles dans le Rhône ? Impossible de le savoir pour le moment. Santé Publique France estime que dans la région sa circulation est pour le moment faible. Des clusters ont été identifiés mais pas de « circulation communautaire » assure l’organisme de santé et de surveillance.

Au plan national, sa présence est estimée à 10% des cas de contaminations actuellement. Par endroits, elle est plus forte comme dans les Landes où il représenterait déjà 70% des contaminations. Une nouvelle stratégie d’analyse des tests est actuellement déployée. Plus aucune donnée issue des criblages des tests positifs n’a été délivrée par Santé Publique France depuis le 9 juin.

Le variant delta devrait, à l’image du variant anglais à son apparition, rapidement devenir majoritaire. La situation est toutefois différente compte tenu d’une vaccination plus avancée aujourd’hui. Une plus large couverture vaccinale aura son importance au moment où sa circulation se fera plus forte. Où en est-on actuellement dans la région ? Au 15 juin, près de la moitié de la population régionale avait reçu une première dose de vaccin (46%) et 25% les deux doses.

9 juin : l’accalmie se poursuit à Lyon et de nouveau en Auvergne-Rhône-Alpes

À Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes, les indicateurs de l’épidémie de Covid continuent d’indiquer une tendance à la baisse.

Avec un niveau de dépistage plus stable, l’incidence du virus ainsi que la positivité des tests continuent ou sont repartis à la baisse. La décrue à l’hôpital se poursuit également. Ainsi au 5 juin, dans le Rhône :

  • le taux d’incidence global sur une une semaine indiquait un peu moins de 80 cas pour 100 000 habitants
  • le taux d’incidence des plus de 65 ans était encore plus faible, de 20 à 36 cas pour 100 000 habitants en moyenne selon les tranches d’âges.
  • le taux de positivité était toujours dans le vert à hauteur de 2,4% de tests positifs
  • dans la métropole de Lyon, au 4 juin, le taux d’incidence globale sur une semaine s’élevait à 91 cas pour 100 000 habitants. Un niveau jamais atteint depuis le début des indicateurs à l’échelle des métropoles lors de la deuxième vague de l’automne 2020.

Dans les hôpitaux de la région, le taux d’occupation des services de réanimation par des patients Covid s’élevait à 42% au 8 juin. Un niveau plus connu depuis le 10 octobre 2020, signe d’une véritable décrue dans les services hospitaliers. Dans les hôpitaux du Rhône, au 7 juin, 400 patients Covid+ avaient été hospitalisés en moyenne sur une semaine (-10% sur une semaine). Dont 100 environ en réanimation (-20% sur une semaine).

Du côté des variants, la situation semble rester relativement stable. Toutefois, dans l’Ardèche la part des variants brésilien et sud-africain a quadruplé depuis le 31 mai. Elle connaît des variations importantes depuis la mi-mai environ dans le département. Dans le Rhône, la part non identifiable dans les analyses des tests positifs continue d’augmenter. Nous en parlions la semaine passée. Elle s’élève à 20% des tests au 5 juin. En augmentation, lente mais quasi constante, depuis début mai (8% au 1er mai).

2 juin : l’épidémie de Covid recule à Lyon, pas vraiment à l’échelle de la région

Y a-t-il eu un effet réouverture des terrasses ? Difficile à dire pour l’heure.

Les premiers indicateurs semblent montrer que l’épidémie reprend son recul dans la Métropole de Lyon. Après un plateau d’une semaine environ. Au 28 mai, l’incidence de l’épidémie s’élevait à 120 cas environ pour 100 000 habitants. Un niveau qui reste encore une fois non négligeable. Le seuil d’alerte étant fixé à 50 cas. En revanche, dans le même temps, l’incidence chez plus de 65 ans, les plus à risque, s’élevait à moins de 50 cas à la même date (42 cas pour 100 00 habitants). Le niveau d’incidence dans la Métropole de Lyon, comme celle de Saint-Étienne, restait toutefois supérieur à la moyenne nationale.

Dans le même temps, à l’échelle régionale, l’épidémie ne semble pas avoir poursuivi son recul. Au 27 mai, le taux effectif de reproduction du virus (R0) en Auvergne-Rhône-Alpes s’élevait à 0,93. Un retour à la hausse après un mois de baisse. Et un niveau proche de 1, niveau au-delà duquel l’épidémie est considérée en développement.

Une baisse de tension dans les hôpitaux du Rhône et de la région à confirmer

À l’hôpital, la tension continue de baisser, suivant le recul de l’épidémie constatée durant une bonne partie du mois de mai. À l’échelle de la région, le taux d’occupation des services de réanimation par des patients Covid était au 1er juin proche de 50%. Un niveau que la région n’avait plus connu depuis le 18 octobre 2020, soit plus de 6 mois.

Au 1er juin, un peu de moins de 2000 patients Covid + étaient hospitalisés, en moyenne sur une semaine, dans les hôpitaux de la région. Dont un peu plus de 300 en réanimation. Dans le Rhône, 445 patients en moyenne avaient été hospitalisés en simultané sur une semaine au 1er juin dont 127 en réanimation (soit près de la moitié des patients Covid en réanimation au plan régional).

Les indicateurs hospitaliers de ces prochains jours permettront de voir si les signes de légère reprise de l’épidémie se confirment ou non. La baisse de tension ne doit pas faire oublier qu’à la même époque il y a un an, le taux d’occupation dans les services de réanimation était environ deux fois plus faible.

26 mai : l’épidémie ne recule plus aussi vite à Lyon et dans la région

Pas de rechute constatée à Lyon, dans le Rhône ou en Auvergne-Rhône-Alpes. Toutefois, le recul de l’épidémie n’a pas été aussi rapide cette semaine que les précédentes.

Dans la métropole de Lyon, l’incidence a stagné entre le 14 et le 21 mai. Passant de 172 à 169 cas pour 100 000 habitnats. Une évolution qu’ont d’ailleurs connu également les métropoles de Grenoble et de Saint-Étienne cette même semaine. Dans le Rhône, le taux d’incidence a cessé de diminuer depuis le 15 mai. Il reste toutefois très sensible au niveau de dépistage, reparti à la hausse cette dernière semaine après une baisse constatée jusque-là.

Serait-ce là des premiers effets de la réouverture de certains établissements publics ? Les données de Santé Publique France ne permettent pas encore ce recul. Certains indicateurs sont disponibles jusqu’au 21 ou 22 mai au plus, ne permettant pas encore de voir de possibles effets négatifs de l’assouplissement des règles sanitaires. S’ils devaient intervenir, du fait du temps d’incubation, ils ne pourraient se constater dans les chiffres seulement dans quelques jours.

Ils interviendraient donc après un ralentissement de l’amélioration de la situation épidémique.

Une tension hospitalière qui diminue à Lyon et dans le Rhône mais qui stagne en Auvergne-Rhône-Alpes

À l’hôpital, dans le Rhône, la tension s’est encore améliorer. Le possible arrêt de la baisse épidémique, s’il se confirmait, ne se ferait sentir dans les indicateurs hospitaliers que plus tard. Ainsi, au 24 mai dans le Rhône, 600 patients Covid avaient été hospitalisés en moyenne sur une semaine dont 151 en réanimation. Ils étaient respectivement 744 et 189 au 18 mai, soit une baisse hebdomadaire d’environ 20%. Une évolution logique au regard de la dynamique épidémique constatée les semaines précédentes.

Toutefois, au plan régional, le taux de tension sur les services de réanimation a stagné ces tous derniers jours. Cet indicateur évalue la proportion de lits de réanimation occupés par des patients Covid en temps normal. Descendu à 70% le 21 mai, il s’est stabilisé autour de 67% depuis. La situation continue toutefois de s’améliorer mais moins vite donc ces derniers jours. Une tendance à confirmer dans les jours à venir. Les niveaux des indicateurs hospitaliers et épidémiques, s’ils continuent de s’améliorer à Lyon et dans le Rhône, ne sont pas pour autant totalement positifs ni rassurants.

19 mai : l’amélioration se poursuit à Lyon et dans le Rhône

Ce mercredi 19 mai marque la reprise et réouverture de certains lieux recevant du public. Un assouplissement des mesures sanitaires qui se fait dans un contexte de lente amélioration à Lyon et dans le Rhône. Le niveau de l’épidémie reste toutefois toujours important.

Au 17 mai, 763 personnes Covid + en moyenne avaient été hospitalisées sur une semaine dans le Rhône. Un chiffre en légère baisse par rapport à la semaine passée (-13%). Même évolution pour la part de ces patients Covid + en réanimation qui recule de 15% environ sur une semaine dans le Rhône. Ils étaient toutefois encore près de 200 en réanimation au 17 mai, selon les chiffres de Santé Publique France.

Dans la métropole de Lyon et le Rhône, l’incidence du virus suit la même trajectoire. Le taux d’incidence était de 200 cas pour 100 000 habitants dans le Rhône au 14 mai. Il était encore inférieur dans la métropole de Lyon (172 cas en moyenne sur une semaine). Le dépistage fluctue encore énormément du fait du 8 mai et d’une partie du pont de l’Ascension qui devrait marquer une baisse de ce dernier.

La métropole de Lyon serait pourtant en « alerte renforcée » selon des critères récents

La situation actuelle en dit certainement sur l’acceptation collective du risque face à cette épidémie toujours en cours. Ce 19 mai, les terrasses des bars et cafés ainsi que les lieux de culture rouvrent progressivement. Le niveau d’hospitalisation actuel de patients Covid + dans le Rhône est à peu près équivalent à celui de l’année dernière à la même date, où nous étions alors en plein confinement strict.

Il y a actuellement près de 7 fois plus de patients hospitalisés dans le Rhône qu’au cours de l’été 2020 qui avait marqué un véritable « écrasement » de l’évolution de l’épidémie. Les patients en réanimation diminuent mais lentement. Et l’incidence actuelle du virus dans la Métropole de Lyon (172 cas tous âges confondus et 82,6 cas chez les plus de 65 ans) la placerait dans ce qui était il y a peu le « niveau d’alerte renforcée »

12 mai : la pression retombe doucement à Lyon et dans la Rhône

La situation continue de s’améliorer à Lyon et dans le Rhône. La circulation de l’épidémie reste toutefois encore forte. Les prochains assouplissements des mesures sanitaires ne doivent pas laisser penser que le niveau de circulation de l’épidémie est faible. Ou comparable à celui de la sortie du premier confinement il y a un an.

La comparaison reste toutefois difficile. Il y a un an, le dépistage n’en était qu’à ses débuts. Encore très faible. Il était presque 10 fois inférieur à celui constaté au 8 mai 2021 sur une semaine. L’incidence était restée toutefois très faible à mesure que le dépistage s’intensifiait. Au dernier pointage disponible, elle était de 218 cas pour 100 000 habitants dans le Rhône (au 8 mai 2021, sur 7 jours glissants). Selon les seuils en vigueur, elle est donc plus de 4 fois supérieure au seuil d’alerte.

Le ralentissement de la circulation du virus semble toutefois bien réelle dans la métropole de Lyon et le Rhône. L’incidence n’a pas cessé de décroître malgré une légère reprise du dépistage. Et les indicateurs hospitaliers continuent de montrer une diminution de la pression. Sur les services de réanimation notamment. Là encore, amélioration ne veut pas dire forte décrue et retour à la normale pour les hôpitaux de Lyon et du Rhône. Au 11 mai, près de 900 patients Covid+ étaient hospitalisés dans le Rhône. Dont 230 environ en réanimation.

Au niveau régional, la pression hospitalière diminue également. Elle reste forte là aussi. Au 11 mai, les patients Covid+ représentaient 93% des lits de réanimation en capacité initiale des hôpitaux d’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce qui signifie donc que beaucoup d’entre eux sont toujours en capacité augmentée.

5 mai : une pression toujours forte dans les hôpitaux de Lyon et du Rhône

L’évolution de l’épidémie de Covid à Lyon et dans le Rhône semble évoluer favorablement ces derniers jours. Les signes de stabilisation aperçus la semaine passée se confirment. Mais les niveaux des indicateurs sont toujours très hauts, au moment où un assouplissement des mesures se profilent.

Dans la Métropole de Lyon et dans le Rhône, on s’approchait des 300 cas pour 100 000 habitants au 30 avril. Un taux d’incidence qui devrait encore baisser avec les chiffres du samedi 1er mai, jour férié où le dépistage est traditionnellement peu important. Le dépistage reste toutefois toujours le bémol : il est depuis un mois en forte baisse. Entre le 4 avril et le 30 avril il a été divisé de moitié dans le Rhône. On sait le taux d’incidence sensible à l’évolution du dépistage.

Et rappelons que, selon les critères en cours, un niveau d’incidence de 300 cas pour 100 000 habitants est 6 fois supérieur au seuil d’alerte (fixé à 50 cas pour 100 000 habitants).

Toutefois, cette baisse relative du taux d’incidence semble se confirmer par les indicateurs hospitaliers. La baisse du nombre de patients Covid-19 hospitalisés en simultané dans le Rhône a commencé à refluer à partir du 22 avril environ. Soit une quinzaine de jours après le début de la baisse du taux d’incidence.

La pression dans les services hospitaliers de Lyon et du Rhône reste toutefois encore très forte. Au 3 mai, un peut plus de 1000 patients Covid-19 avaient été hospitalisés en simultané sur une semaine en moyenne (-9%). Dans les services de réanimation, la baisse est plus lente. Ils étaient 258 en moyenne hebdomadaire dans le Rhône (-4% sur une semaine).

28 avril : une épidémie de Covid qui semble en légère baisse dans le Rhône et la région

L’arrêt de la progression de l’épidémie à Lyon et dans le Rhône semble se confirmer. L’amélioration reste toutefois très légère encore.

La lecture de l’évolution de l’épidémie reste toutefois fragile. Le dépistage ne cesse de diminuer depuis le 4 avril. Entraînant avec lui l’incidence à la baisse. Dans le même temps, la positivité croît. Dans le Rhône, le taux de positivité global est repassé au-dessus de la barre des 10% depuis le 9 avril environ. De quoi laisser penser que le la part du dépistage de « confort » ou sans véritables symptômes tend à diminuer. Faisant ainsi mécaniquement remonter la positivité.

Toutefois, la situation à l’hôpital à Lyon et dans le Rhône semble se stabiliser depuis quelques jours. Hospitalisations et patients Covid-19 en réanimations étant en légère baisse ces tout derniers jours. La pression reste toutefois très forte. À l’échelle régionale, le taux d’occupation des services de réanimation par des patients Covid-19 représentait au 27 avril environ 118% de leur capacité initiale. Un niveau qui atteint un peu plus de 120% les jours précédents, proche du pic de la première vague du printemps 2020. Dans le Rhône, au 27 avril, 1111 patients Covid+ étaient hospitalisés en moyenne sur une semaine (-7,5% par rapport à la semaine précédente). Dont 270 en réanimation (-2,5%)

21 avril : en réanimation, le pic de patients Covid + des deux premières vagues atteint à Lyon et dans le Rhône

Le pic de cette nouvelle poussée épidémique a-t-il été atteint ? Difficile à affirmer pour le moment. Les prochains jours nous éclaireront. Les vacances de Pâques et le ralentissement du dépistage brouillent en partie la lecture de l’évolution de l’épidémie. Même si ces derniers jours l’évolution du taux d’incidence semble toutefois s’orienter vers un ralentissement.

Dans les hôpitaux de Lyon et du Rhône, là aussi on semble s’orienter depuis peu vers une très légère accalmie. Entre le 14 et le 20 avril, il y a eu en moyenne 71 nouvelles hospitalisations journalières de patients Covid dans les hôpitaux du Rhône (contre de 81 la semaine passée). Idem pour les admissions en réanimation : 21 nouvelles admissions journalières entre le 14 et le 20 avril contre 25 entre le 7 et le 13 avril.

Cela ne veut toutefois pas dire que les patients Covid sont moins nombreux dans les hôpitaux de Lyon et du Rhône. En raison notamment de la durée des séjours à l’hôpital, le « solde » reste encore légèrement positif. Au 19 avril, 1200 patients Covid étaient hospitalisés en moyenne sur une semaine contre 1173 au 13 avril 2021. Dans le services de réanimation, le maximum de 282 patients Covid en simultané en moyenne sur une semaine, connu au printemps 2020 et à l’automne dernier, a été atteint (le 16 avril). La tendance semble toutefois à l’amélioration (très légère) ces derniers jours.

14 avril : à Lyon dans les HCL les lits de réanimation augmentent et la part des patients Covid-19 aussi

La situation continue de s’aggraver à Lyon et dans le Rhône. La semaine passée, le nombre moyen de patients Covid-19 hospitalisés en réanimation était en augmentation de 7% environ. Depuis le 7 avril, ce chiffre a augmenté de 20%. Les Hospices Civils de Lyon indiquent que 244 lits de réanimation sont actuellement ouverts (contre 139 en temps normal).

L’épidémie continue donc de progresser fortement dans la région. Les fêtes de Pâques et son jour férié faussent certains indicateurs du fait d’un dépistage moins fort. Cela ne change pas vraiment la lecture de la situation actuelle. Dans le Rhône, le nombre moyen de patients Covid-19 hospitalisés sur une semaine a augmenté de 12% entre le 6 et le 12 avril (hospitalisations conventionnelles + réanimation).

À cette date, sur une semaine, ce sont 266 patients Covid-19 en moyenne que les services de réanimation du département ont accueilli en simultané. Un chiffre proche des « records » observés lors des deux premières vagues dans le Rhône (autour de 280 patients).

Dans le reste de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la situation évolue de façon assez similaire au Rhône dans la Loire, le Puy-de-Dôme et l’Ain. Ailleurs, les évolutions sont plus hétérogènes.

7 avril : à Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes les autorités de santé demandent la déprogrammation des opérations non urgentes

À Lyon et dans la région, la situation continue de se dégrader. Une évolution malheureusement logique au regard de la tendance de ces dernières semaines. Une période au cours de laquelle la dynamique de l’épidémie s’est fortement accélérée. Elle semble s’être encore poursuivie ces derniers jours. Entre le 31 mars et le 7 avril 2021, le taux d’incidence dans le Rhône a ainsi progressé de 10% environ (545 cas pour 100 000 habitants) et de 12% dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (399 cas).

Logiquement, la situation déjà tendue continue de s’aggraver dans les hôpitaux de Lyon et de la région. Dans le Rhône, le nombre d’hospitalisations en simultané de patients Covid-19 a ainsi repassé la barre des 1000. Ils étaient en moyenne 1009 sur une semaine au 6 avril. Une progression de 6% par rapport à la semaine précédente. Dans la région, ils étaient 3510 en moyenne sur une semaine au 6 avril (+8%). Le nombre de patients Covid-19 en réanimation progresse en moyenne de 10% dans le Rhône et de 15% en Auvergne-Rhône-Alpes sur une semaine.

Ce mercredi 7 avril 2021, l’Agence Régionale de Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes annonce vouloir augmenter la capacité de prise en charge des patients Covid-10 à venir. Elle annonce ainsi avoir demandé à tous les hôpitaux publics et privés de la région de déprogrammer toutes « les activités chirurgicales et interventionnelles non urgente ». Et ce pour les deux semaines à venir au moins.

31 mars : à Lyon et dans le Rhône, déjà deux fois plus d’hospitalisations de patients Covid qu’avant le 2e confinement

Carte épidémie coronavirus auvergne rhône alpes
Taux d’incidence de l’épidémie de coronavirus par département en Auvergne-Rhône-Alpes au 21 mars 2021. Geodes/Santé Publique France

Au 31 mars, la situation s’aggrave encore. À Lyon et dans le Rhône, la situation épidémique semble proche de celle des prémices du deuxième confinement à l’automne 2020. Le taux d’incidence (qui participe à la mesure de la dynamique de l’épidémie de coronavirus) progresse de 30% de façon hebdomadaire. Et ce, depuis deux semaines. Au 26 mars 2021, il était de 490 cas pour 100 000 habitants sur une semaine dans le Rhône.

Même chose dans la métropole de Lyon où il atteint les 500 cas pour 100 000 habitants sur une semaine. Un niveau que l’agglomération lyonnaise n’avait plus connu depuis octobre 2020. Certes, le dépistage est plus massif en ce moment qu’à l’automne 2020. Ce qui peut expliquer que dans le même temps le taux de positivité n’explose pas. Toutefois, la progression de l’épidémie semble bel et bien très forte en ce moment et plutôt incontrôlée malgré des mesures de confinement plus strictes.

Une différence existe par rapport à l’automne dernier et elle n’est pas positive : le niveau de pression sur les hôpitaux. A la mi-octobre 2020, quand le taux d’incidence et sa progression étaient sensiblement équivalents à ceux constatés aujourd’hui dans le Rhône, il y avait en moyenne entre 450 et 500 patients Covid-19 hospitalisés en simultané. Ils sont actuellement le double : 950 au 29 mars sur une semaine en moyenne.

Même chose dans les services de réanimation. Ils étaient autour de 100 patients Covid-19 à la mi-octobre contre 200 en moyenne hebdomadaire au 29 mars 2021. En clair, si l’évolution épidémique de cette « 3e vague » évolue sur le modèle de la « 2e vague », elle démarrera avec un niveau de pression sur les hôpitaux bien plus important. Faisant de la période actuelle une situation potentiellement bien plus problématique. Malgré la campagne de vaccination désormais en cours.

24 mars : dégradation dans la métropole de Lyon, les HCL augmentent les lits de réanimation

Covid Lyon Rhône  taux d'incidence
Carte de suivi de l’épidémie de coronavirus et de Covid-19 présentant le taux d’incidence au 20 mars dans le Rhône et les départements de la région. Capture

Ces dernières semaines, l’épidémie de Covid-19 étaient en augmentation constante à Lyon et dans le Rhône. Au 24 mars, la dégradation se confirme. Elle est même très forte dans la métropole de Lyon et le département du Rhône. Ainsi, le taux d’incidence (dynamique de l’épidémie) progressait de +34% sur une semaine dans le Rhône (du 12 au 19 mars, selon les derniers chiffres disponibles).

Même dégradation dans la métropole de Lyon. Le taux d’incidence progresse de 30% au 19 mars sur une semaine. La métropole de Lyon se situant désormais au niveau de la moyenne nationale.

Ces niveaux se rapprochent de ceux qu’avaient connu Lyon et le Rhône mi-octobre 2020. Soit une quinzaine de jours avant le deuxième confinement. Toutefois, l’évolution de cet indicateur s’inscrit dans un contexte actuel de hausse continue du dépistage. Ce dernier étant bien plus important aujourd’hui qu’à cette période. La hausse de l’incidence du virus reste toutefois très forte sur une semaine.

La part du variant anglais a encore augmenté dans le Rhône : + 7 points entre le 13 et le 20 mars 2021. A cette date, il représentait au moins 82% des cas positifs testés dans le département.

Cette évolution à la hausse du nombre de cas se traduit donc logiquement à l’hôpital. Si le nombre total d’hospitalisations en simultané est légèrement en baisse dans le Rhône, les admissions dans les services de réanimation continuent d’augmenter. Le nombre de patients Covid-19 en réanimation à Lyon et dans le Rhône a encore augmenté de 10% entre le 15 et le 22 mars. Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont d’ailleurs annoncé augmenter à nouveau leur capacité de lits de réanimation face à la dégradation de la situation.

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’évolution de l’épidémie était plutôt stable ces dernières semaines. Et plutôt hétérogène entre les départements. Au 19 mars, le taux d’incidence général progresse très fortement lui aussi : +30% (270 cas positifs pour 100 000 habitants sur une semaine contre 205 cas une semaine plus tôt). Le nombre d’hospitalisations continue de baisser et se rapproche des 3000 patients Covid-19 hospitalisés en simultané. Toutefois, cette baisse semble marquer le pas et se stabiliser, contrairement à l’évolution connue jusqu’ici.

(Re)Lire nos points précédents :

2021

2020

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