« À un moment, il faut dire aux électeurs ce qu’on veut faire pour eux. » Elle s’est lancée officiellement ce dimanche. Najat Vallaud-Belkacem a annoncé via la presse locale sa candidature aux élections régionales de juin 2020, en Auvergne-Rhône-Alpes.
Sifflant par la même occasion la fin de la partie « négociations », avec les autres partis de gauche, Europe-Ecologie-les-Verts (EELV) en particulier, mais aussi La France insoumise (LFI) et le Parti communiste (PC).
Le PS a cru parvenir à l’union en Auvergne-Rhône-Alpes pour les régionales 2021
EELV a démarré sa propre campagne il y a belle lurette, avec une accélération le 25 février dernier. L’union liant le PCF et LFI a envoyé un communiqué le 1er mars pour marquer sa démarche autonome. Le parti socialiste est donc le dernier à s’être lancé, à 13 semaines du premier tour de ces élections régionales sous tension.
La gauche part donc divisée dans cette drôle de campagne, marquée par un contexte de pandémie et de crise sociale. Le PS a « retenu » sa candidature « jusqu’au dernier moment », estime un proche de Najat Vallaud-Belkacem. Jusqu’à mi-mars, les socialistes ont cru parvenir au « grand rassemblement de la gauche ». À l’instar de ce qui a pu être réalisé dans les Hauts-de-France.
« Le rendez-vous était historique », regrette-t-on au sein du PS. Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, élu LR partisan d’une droite radicale, aurait pu être l’occasion d’un laboratoire précis pour la gauche .
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