Alors que l’hypothèse d’une hausse de la population de chats continue d’inquiéter, Dominique Pontier, qui n’a « pas l’impression de marcher sur des chats », revient sur ce phénomène et cette question sensible.
À Rue89Lyon, la chercheuse a ainsi détaillé de façon passionnante les caractéristiques des chats errants à Lyon et ailleurs, les facteurs qui conditionnent leur pullulation, l’importance du travail à réaliser avec leurs nourrisseur·ses et l’effectivité des campagnes de stérilisation.
La pullulation des chats errants en milieu urbain est-elle néfaste ? Pour la biodiversité aviaire, certainement. L’agréable compagnie du chat domestique nous fait parfois oublier sa nature de prédateur redoutable, en partie responsable de l’extinction de centaines d’espèces à travers le monde.
La présence des chats errants à Lyon ou dans d’autres villes, notamment en périodes de « chaleurs », cause aussi des nuisances pour les humains. Qu’elles soient sonores -miaulements nocturnes incessants entre femelles et mâles- ou de l’ordre de la salubrité -marquages urinaires indiquant la possibilité d’accouplement.

Toutefois, lorsqu’elle est bien gérée, la population des chats errants en milieu urbain aurait des effets bénéfiques. Présence dissuasive pour les rongeurs, apaisante pour les humains… Les chats errants éloignent les rats, déclenchent nos endorphines (hormones de bien-être réduisant la douleur) et favoriseraient le lien social.
C’est « toute cette dimension sociale et humaine » que la chercheuse Dominique Pontier invite aussi à considérer.

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