Après les deux mobilisations des samedis 28 novembre et 5 décembre, c’est la troisième manifestation prévue en moins de deux semaines à Lyon.
L’appel a été lancé par l’Assemblée des Gilets Jaunes de Lyon et Environs, à laquelle s’est ajouté d’autres collectifs. Pour manifester contre la loi « sécurité globale », pour empêcher que la loi « de lutte contre le séparatisme » de voir le jour mais aussi « pour la reconnaissance officielle et la réparation des violences policières ».
Suite aux rassemblements des mardis 17 et 24 novembre, deux grandes mobilisations ont eu lieu les deux samedis suivants. Le 28 novembre, entre 7 500 et 13 000 personnes (selon les chiffres de la préfecture et des organisateurs) sont descendues dans les rues lyonnaises. Le 5 décembre, entre 5 000 et 10 000 avaient répondu à l’appel.
Interdiction des manifestations en centre-ville
Comme samedi dernier, la préfecture du Rhône a publié un nouvel arrêté, interdisant « les cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs » dans le centre-ville de Lyon. Le périmètre d’interdiction est le même que celui du 5 décembre. Pour justifier ce nouvel arrêté, la préfecture met notamment en avant les affrontements et les dégradations du samedi 5 décembre.
La manifestation doit, depuis la place Bellecour, traverser le Rhône par le pont de la Guillotière, puis rejoindre la place Guichard par le quai Victor Augagneur et la rue de la Part-Dieu.
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