Depuis, sa plainte a été classée sans suite par le procureur de la République de Lyon malgré une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Retour sur un parcours judiciaire, malheureusement représentatif du traitement réservé par la justice française à ces victimes de violences policières.
> Deux ans après le début des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018, Rue89Lyon a enquêté sur les suites judiciaires de ce mouvement social.
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Ce qui distingue l’affaire de Thomas, c’est sans aucun doute la violence et la nature des blessures infligées [relire notre article]. Le 9 mars 2019, l’étudiant de 22 ans recevait dans la tête une grenade lacrymogène tirée au moyen d’un lanceur “Cougar”. Conséquence : six fractures au visage, plusieurs opérations lourdes, un pronostic vital engagé.
Mais son parcours judiciaire, lui, illustre celui de nombreux blessés de violences policières. Un combat qui, un an et demi après les faits, est loin d’être terminé.
“On nous avait prévenus que ce serait long”, souffle Sandrine, la maman de Thomas. C’est la particularité de ces affaires en lien avec des violences policières.”
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