Podcasts, vidéos, les formats et les invité.es s’adaptent en 2020. On relève déjà que, ce jeudi 19 novembre, un volet justement intitulé « Féministes, tant qu’il le faudra » permettra d’apprendre ou de mieux comprendre des initiatives inscrites dans leur temps.
Au programme, un atelier de traduction du texte d’Iris Brey « Le Regard féminin », mais aussi les interventions de Lauren Bastide (en photo ci-après) et Marion Feugères sur leur travail de podcasteuses, ce format audio qui donne une importance particulière aux luttes féministes et antiracistes d’aujourd’hui.
Catherine Deneuve, Camelia Jordana et… Jean-François Carenco
Le festival, qui démarre ce lundi 16 novembre, propose chaque jour d’entendre de beaux textes. Des lectures qui marient un ou une comédienne à un extrait de roman ou une tribune parue dans la presse.
Par exemple, Anna Mouglalis qui lit celle que Virginie Despentes a intitulée dans le journal Libération « Désormais on se lève et on se barre », après le départ d’Adèle Hanele de la cérémonie des César. Ou Dominique Blanc qui lit “Peuple errant”, extrait de « L’œuvre en fragments », de Kateb Yacine. Ou encore Catherine Deneuve qui lit du Asli Erdogan, autrice turque ; ou Camelia Jordana qui lit un morceau du joli premier coup d’éclat de Fatima Daas « La petite dernière ».
Chaque journée de la semaine est aussi marquée par une discussion chorale sur les libertés d’expression ; où l’on entendra et verra passer l’ancien et pour le moins truculent préfet du Rhône Jean-François Carenco (mercredi 18 novembre). Sur le thème, s’exprimeront aussi bien la réalisatrice Béatrice Soulé, que des bédéistes. Ou encore Tim Hugues avocat et président d’AEDH, l’artiste Ernest Pignon Ernest, etc.
Du programme de cette édition 2020 très spéciale de Mode d’emploi, à distance, on dira qu’il est particulièrement éclectique et toujours aussi ancré dans son temps.
À suivre sur le site de la Villa Gillet.

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