Avec une communication parfois hésitante voire de vraies déconvenues, mais aussi des décisions politiques tentant de coller à des programmes pro-environnement.
Depuis les postes d’observation de Rue89Lyon, Rue89 Bordeaux et Rue89 Strasbourg, trois médias indépendants, nous vous proposons ici une analyse chorale de ces premiers pas.
Lyon, Bordeaux comme Strasbourg font figure de laboratoires du déploiement de politiques dites « vertes », autant d’expérimentations que ces élu.e.s voudraient réussir pour faire d’EELV un parti de gouvernement crédible, en vue des élections présidentielles de 2022.
Si elles ont suscité -la plupart du temps à leur insu- des polémiques et essuyé des tempêtes médiatiques, les nouvelles mairies tentent d’inscrire de nouvelles politiques sur leurs territoires. Les stratégies divergent toutefois… Quel tempo et quels choix politiques dans ces trois villes ?
Premiers couacs dans la communication
Tous élu.e.s maires pour la première fois, Grégory Doucet, Pierre Hurmic et Jeanne Barseghian découvrent l’exercice du pouvoir. Certains propos ont choqué (le Tour de France « polluant » et « machiste »), et certaines décisions ont semé le trouble, parce qu’elles ont été annoncées sans préavis ni concertation (le sapin de Bordeaux). Ou ont paru contraires aux valeurs défendues par les écologistes, comme la sobriété (augmentation des indemnités de Bruno Bernard, président de Lyon Métropole) et la transparence (disparition des vidéos d’archives du conseil municipal).
Maladresses et népotisme à Lyon
Grégory Doucet à la Ville et Bruno Bernard à la Métropole de Lyon se sont présentés en binôme soudé pendant la campagne électorale. Toutefois, les styles sont en réalité différents voire opposés.
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