Se dirige-t-on vers un duel finalement assez classique ? Le dépôt des listes pour le second tour des élections municipales comme pour les élections métropolitaines court jusqu’à ce mardi 2 juin 18h. Avant le gong, ces derniers jours ont été marqués par l’apparition de deux grandes alliances. Laissant, à la Ville de Lyon comme à la Métropole, se dessiner un second tour presque old school.
L’apparition de deux coalitions à Lyon pour le second tour
Les résultats du premier tour du 15 mars dernier laissaient peu de suspense : certains auraient besoin d’alliance. Les Républicains et la famille En Marche, divisée entre Gérard Collomb et ses anciens amis et poulains, David Kimelfeld (pour la Métropole) avec Georges Képénékian (pour la Ville de Lyon). L’accord annoncé entre la droite et le maire sortant de Lyon n’était pas forcément celui sur lequel tout le monde pariait (y compris vos serviteurs).
Du côté de la gauche, les listes écologistes sortaient grand vainqueur. À tel point qu’on se demandait même si elles auraient besoin d’alliance. L’annonce de l’accord dans « le camp d’en face » a certainement accéléré celui de la gauche. Les listes d’Europe Ecologie-Les Verts, de « La gauche unie » (PS, PCF et alliés) et de « Lyon en commun » (Gram, LFI) vont fusionner. Tant aux municipales à Lyon qu’aux élections métropolitaines.
Question subsidiaire alors pour ce second tour : au regard des résultats du premier tour, ce bloc de gauche a-t-il déjà gagné, mathématiquement ? Reprenons les résultats. Additionner les scores des listes au premier tour ne révèlera pas ceux du second tour. Ils permettent en tout cas d’observer des premiers rapports de force entre ces deux « blocs ». Pour des élections, municipales comme métropolitaines, qui se déroulent à l’échelle d’arrondissements et de circonscriptions.
À Lyon, Grégory Doucet déjà dans le fauteuil de Gérard Collomb ?
À Lyon, Grégory Doucet est-il déjà assuré d’être le prochain maire de Lyon ?
Cette alliance de la droite et de Gérard Collomb, peut-elle empêcher sa victoire ? Les très bons scores de ses listes au premier tour ont de quoi le rendre raisonnablement optimiste.
En effet, l’union des listes de gauche semble rendre sa victoire inéluctable dans au moins cinq arrondissements de Lyon : les 1er, 3e, 4e, 7e et 9e arrondissements.
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