La pollution de l’air a nettement diminué depuis le début du confinement dans toute l’Europe. L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié dès le 27 mars les images satellites des premiers effets du confinement sur la pollution de l’air. A Lyon, où les niveaux de pollution atmosphérique sont particulièrement élevés, l’effet est nettement visible.
L’agence de surveillance de la qualité de l’air ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a publié mercredi 1er avril un premier bilan de l’impact du début du confinement sur l’agglomération lyonnaise. Elle signale :
« Une baisse considérable et sans ambiguïté [des concentrations de dioxyde d’azote], qui s’amplifie à compter de la deuxième semaine de confinement ».
Le dioxyde d’azote (NO2) et les particules en suspension (PM10) sont les principaux polluants relevés par ATMO dans ses mesures quotidiennes.
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L’agence régionale dispose d’une douzaine de stations de mesure dans l’agglomération lyonnaise, situées à des endroits stratégiques : près des axes routiers (station « Lyon Périphérique » ou « A7 Sud-Lyonnais »), dans les centres-villes (stations « Lyon Centre » ou « Villeurbanne Place Grand-Clément »), en milieu urbain (station « Lyon Gerland ») ou périurbain (station « Est lyonnais / St Exupéry »).
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