Dans un contexte très particulier, l’abstention au premier tour des élections à la Métropole de Lyon a aussi été très forte. C’est donc avec la même prudence prise pour les élections municipales qu’il faut aborder leur lecture. Ces élections à la Métropole de Lyon risquent même d’être doublement inédites : elles ont été les premières du genre et devront probablement être rejouées, à mesure que le confinement se poursuit.
Pour Les Républicains, les résultats sont plutôt décevants. Avec 17,7 % des voix, ils se retrouvent dauphin des écologistes dans une configuration et un résultat quasi identiques à ceux des municipales à Lyon (17 % pour Etienne Blanc).
D’autant plus rageant que les voix récoltées par les listes de droite et de centre droit (LR + LREM / Modem) représentent 23,5 % des voix au premier tour. Et même davantage si on ajoute celles de certaines listes soutenues par David Kimelfeld (LREM dissident), comme Synergies-Avenir (Centre-droit) arrivée en tête dans le Val-de-Saône.
Les maires sortants LR en têtes de listes, une stratégie plutôt payante
Dans le détail, qu’observe-t-on ? La stratégie de LR de placer des têtes de listes à la forte notoriété et maire sortant en tête de liste (ou début de liste) a plutôt fonctionné. Du moins, à l’extérieur de Lyon.
La liste menée par Philippe Cochet et Alexandre Vincendet dans leurs communes de Caluire et Rillieux-la-Pape (Plateau Nord – Caluire) est largement en tête avec près de 39 % des voix.
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