Au premier tour des élections municipales, à Lyon, les listes de droite d’Étienne Blanc sont arrivées en deuxième position avec près de 17% des voix. En 2014, elles avaient obtenu en moyenne 35%. En 2001, divisée en deux listes, elles étaient obtenaient près de 50% des voix au premier tour. Un reflux impressionnant. Peut-être accentué par l’abstention. Idem, dans une moindre mesure, concernant le Rassemblement National d’Agnès Marion.
La droite d’Étienne Blanc divise son score par deux à Lyon
Depuis qu’elle s’est divisée en 2001, la droite lyonnaise n’arrive pas à reprendre la ville. Et la ville, sociologiquement et électoralement a aussi quelque peu changé. Etienne Blanc, avec 17 % des suffrages exprimés, arrive en seconde position. Comme ses prédécesseurs depuis 2001 mais avec un score réduit de moitié cette fois. Michel Havard, en 2014, avait obtenu 30,5 % des suffrages au premier tour, tout comme Dominique Perben en 2008 (30,13%) alors que Michel Mercier et Charles Millon cumulaient 47 % des voix à eux deux en 2001.
La chute est sévère.
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