Troisième région la plus touchée par le coronavirus, loin derrière le Grand Est et la région Ile-de-France et avant que l’ARS ne décide d’arrêter de comptabiliser les cas contaminés, Lyon et sa région ré-organisent ses structures médicales pour prendre en charge le plus efficacement possible les personnes infectées par le covid-19.
En manque de personnels soignants et d’infirmiers, les hôpitaux n’hésitent pas à appeler les étudiants et les étudiantes en renfort. Tour d’horizon de quelques mesures prises à Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand.
Une année universitaire perturbée pour les étudiant-e-s en médecine
Malgré l’annulation des cours, pas question pour Paul, étudiant en 4ème année à Lyon, de rentrer chez lui à Annecy. Il explique :
« La fac nous avait rien dit à part que les cours étaient annulés et que tout fermait… une grande partie d’entre nous sont restés au cas où. »
Paul est en externat. De la 3ème à la 6ème année, ces années permettent de commencer à avoir des expériences médicales via des stages de formation au sein de différents services. Alors qu’il devait commencer un stage en avril en gynécologie, celui a été annulé « pour éviter de nous exposer à des risques inutiles ».
Pourtant, malgré l’annonce de l’annulation des stages, certains services comme les urgences ont malgré tout besoin de monde. Les étudiant-e-s sont donc mobilisé-e-s. Ce que résume Axel, étudiant en 5ème année et un des élus UFR Lyon Sud qui s’occupe de faire le lien entre les promotions et l’administration de la faculté :
« Certains services ont quand même besoin d’externes. Donc on peut être amené à faire des gardes dans les services urgences. Et il y a encore des externes dans des services où les pathologies sont plus lourdes pour gérer tout le côté ‘organisation des services’. »
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