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Covid-19 : Les étudiant-e-s en médecine de Lyon et de Clermont-Ferrand se préparent « au choc »

Lors de sa première allocution le 12 mars dernier, le président Emmanuel Macron appelait à la mobilisation des étudiant-e-s en médecine pour soutenir la gestion de la crise du coronavirus. Les facs de médecine ont dans la foulée fermé leurs portes. Les stages prévus ont été annulés. Mais les étudiant.e.s ont commencé à se préparer.

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Photo du centre hospitalier Lyon Sud

Troisième région la plus touchée par le coronavirus, loin derrière le Grand Est et la région Ile-de-France et avant que l’ARS ne décide d’arrêter de comptabiliser les cas contaminés, Lyon et sa région ré-organisent ses structures médicales pour prendre en charge le plus efficacement possible les personnes infectées par le covid-19.
En manque de personnels soignants et d’infirmiers, les hôpitaux n’hésitent pas à appeler les étudiants et les étudiantes en renfort. Tour d’horizon de quelques mesures prises à Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand.

Une année universitaire perturbée pour les étudiant-e-s en médecine

Malgré l’annulation des cours, pas question pour Paul, étudiant en 4ème année à Lyon, de rentrer chez lui à Annecy. Il explique :

« La fac nous avait rien dit à part que les cours étaient annulés et que tout fermait… une grande partie d’entre nous sont restés au cas où. »

Paul est en externat. De la 3ème à la 6ème année, ces années permettent de commencer à avoir des expériences médicales via des stages de formation au sein de différents services. Alors qu’il devait commencer un stage en avril en gynécologie, celui a été annulé « pour éviter de nous exposer à des risques inutiles ».
Pourtant, malgré l’annonce de l’annulation des stages, certains services comme les urgences ont malgré tout besoin de monde. Les étudiant-e-s sont donc mobilisé-e-s. Ce que résume Axel, étudiant en 5ème année et un des élus UFR Lyon Sud qui s’occupe de faire le lien entre les promotions et l’administration de la faculté :

« Certains services ont quand même besoin d’externes. Donc on peut être amené à faire des gardes dans les services urgences. Et il y a encore des externes dans des services où les pathologies sont plus lourdes pour gérer tout le côté ‘organisation des services’. »

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