Avec la crise du coronavirus, pour les sans-abri, le cruel manque de places d’hébergement d’urgence à Lyon pose plus que jamais problème.
Mercredi 18 mars, deuxième jour de confinement en raison de l’épidémie de coronavirus, dans le quartier de la Guillotière à Lyon. Macodé, la cinquantaine, est en train de boire le café et de lire le journal dans un appartement abandonné qu’il squatte avec quelques autres personnes, depuis deux jours selon leurs dires.
Ancien employé de la Métropole de Lyon, il vit au chômage depuis six mois, avec « environ 600 ou 700 euros par mois ». Il est sans domicile fixe.

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En 2025, nous faisons face à trois menaces :
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- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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