Le premier ne cache pas avoir pensé au rassemblement avec Éric Piolle quand la seconde le rejette. Mais comme Émilie Chalas voulait s’allier avec le premier, on s’y perd. Il reste que l’un de ces deux candidats pourrait être un vrai challenger pour Éric Piolle. Pour l’heure, Olivier Noblecourt comme Émilie Chalas ne dépassent pas les 20% dans les sondages. Une guerre de communication est déclarée pour ces derniers jours de campagne.
Contexte politique : un sondage et un 49.3
« Non au 49.3 ». C’est le mot d’ordre des manifestants, quelques centaines, venus mardi 3 mars, devant la permanence parlementaire de la députée Émilie Chalas. Des policiers, la bouche couverte d’une cagoule, protègent la double porte monumentale qui mène à sa permanence. Le gouvernement, quelques jours plus tôt, a annoncé vouloir faire passer la loi réformant le système des retraites par le biais de l’article 49.3, de la Constitution.
De quoi faire grandir le désamour des Grenoblois pour leur députée LREM, Émilie Chalas. Partie en campagne en juillet 2019, elle s’est relativement peu intéressée au processus législatif : elle gratifie peu le palais Bourbon de sa présence — elle s’y est rendue 20 fois depuis septembre 2019, dont 5 depuis le début d’année (son collègue isérois, Olivier Véran, a fait quant à lui 106 apparitions).
Son énergie, totalement dédiée à la campagne, n’a pas encore porté ses fruits d’après l’unique sondage réalisé.
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