Vous avez déjà fait trois fois le tour du parcours permanent du musée des Confluences, et le monumental squelette de rorqual vous excite un peu moins qu’au premier regard ? Ça tombe bien, Plonk et Replonk ont décidé de montrer les lieux sous un nouveau jour, proposant dans un espace dédié (et pas dans tout le musée, ce qui eût été encore plus perturbant voire drôle) « L’univers à l’envers ». Leur regard ironique et irrévérencieux se penche par exemple sur les autels érigés aux croyances, mêlant Darwin dans les codes esthétiques de l’Eglise dans une très belle installation.
Spécialisés dans le photomontage et le détournement de vieilles photos d’archives et de cartes postales, le collectif d’éditeurs ne fait pas de confusion mais s’amuse du propos et de la collecte scientifiques, de l’histoire naturelle, de nos analyses anthropologiques… Une bonne dose d’absurdité jurassienne qui permet la dérision ; et il s’avère qu’elle se trouve drôlement valable en sciences naturelles.
Depuis le 19 décembre et jusqu’au 1er novembre 2020 au musée des Confluences.
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