La mobilisation a débuté ce jeudi, par le blocage de plateformes logistiques d’Amazon, notamment dans la région parisienne.
Ce vendredi matin, jour de la 4ème Grève pour le climat, les activistes écolos ont bloqué les accès de l’entrepôt de Saint-Priest, dans l’est lyonnais.
Pas de #BlackFriday à #Lyon !
2⃣0⃣9⃣ activistes @AnvCop21 @YouthfClimateLY @xr_lyon @attac_fr bloquent depuis 2hrs le site #Amazon pour dénoncer la surconsommation à l’heure des urgences vitales climatique et sociale ✊#BlockFriday #StopAmazon #LoiEconomieCirculaire pic.twitter.com/KZxhtSoA3d— Alternatiba ANV Rhône (@alternatiba69) November 29, 2019
Vers 9h30, la police a commencé à déloger les activistes. Le blocage aura duré plus de trois heures.
🔴 DIRECT [BLOCAGE AMAZON LYON] Premier délogeage musclé sur l’un des 2 points d’entrée à 9h30 #BlockFriday #Amazon #Lyon pic.twitter.com/rjmcRFm6SK
— Alternatiba ANV Rhône (@alternatiba69) November 29, 2019
Activistes écolos unis à Lyon
A l’image des Marches pour le climat, les activistes écolos lyonnais travaillent ensemble pour mener des actions de désobéissance civile non-violentes. C’est le cas encore ce vendredi matin.
Plusieurs associations et collectifs revendiquent ainsi l’action : Attac, Youth For Climate, Extinction Rebellion, ANV-COP21, Greenpeace ou encore I-Buycott.
Dans un communiqué commun, ces activistes affirment vouloir « alerter l’opinion publique sur l’impunité sociale, climatique, environnementale et fiscale d’Amazon ».
L’action veut également revêtir une dimension locale, en dénonçant l’implantation future d’un gigantesque entrepôt dans la zone industrielle de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry, récemment validée par le tribunal administratif de Lyon contre l’avis du rapporteur public qui préconisait d’annuler le permis de construire.
« La construction de cette nouvelle plateforme logistique est un nouveau recul pour la transition écologique et sociale. Amazon ne se cache pas de miser sur le trafic aérien pour livrer toujours plus vite alors qu’on connaît les ravages écologiques de ce secteur ».
« Amazon détruit des emplois »
Les activistes bloqueurs ont aussi ajouté un volet social, en contact avec la CGT d’Amazon :
« Amazon se justifie et avance la création d’emplois alors que l’on sait d’après une étude de 2015 aux États-Unis, que pour 1 emploi créé (au total 145800 emplois salariés à plein temps, temps partiel et intérimaires) par Amazon, 2 emplois sont détruits (294 574 emplois dans les magasins traditionnels) ».
Ou encore :
« Amazon ne respecte pas le droit du travail n’applique pas la convention collective du commerce et de la distribution. Amazon pratique une évasion fiscale massive qui lui permet, selon nos estimations, de dissimuler 58% de son chiffre d’affaires réalisé en France ».
La finalité de cette action non-violente est législative. Puisque l’interdiction de la construction de nouveaux entrepôts est réclamée.
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