Écumer les petites annonces, user ses baskets d’agences immobilières en visites, remplir un tas conséquent de documents, harceler les diverses institutions françaises pour obtenir les justificatifs exigés… Qui n’a jamais connu le parcours épuisant de la recherche d’un logement ? Mais se chercher un toit à Lyon, c’est aussi compter et recompter son budget, essayer tant bien que mal de rogner sur certaines dépenses pour gagner quelques euros, faire des compromis entre la surface du logement et sa localisation.
Si Lyon ne connaît pas (encore) une crise du logement de l’ampleur de celle de la région parisienne, de plus en plus d’aspirants locataires ou acheteurs restent sur le carreau, découragés par des prix toujours plus élevés.
Flambée des prix à la vente à Lyon
Il fait bon vivre, nous dit-on, à Lyon. Mais à quel prix ? D’après les derniers chiffres du baromètre LPI-Se Loger d’octobre 2019, il n’a jamais été aussi cher d’y acheter un logement : le prix du m² atteint désormais 5 440 € dans l’ancien. L’association Les Prix immobiliers (LPI) interrogée par Les Échos, constate que le prix au m² des logements en vente a augmenté de 8,4% sur l’année 2018 à Lyon, avec une moyenne de 4701 €/m².
Depuis dix ans, la chambre des notaires du Rhône constate une augmentation importante du prix au m² médian des logements neufs et anciens à la vente. Les prix s’envolent littéralement à Lyon.
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