Naturellement, nous maintenons l’intégralité des informations contenues dans notre article.
A la suite d’attaques injustes et infondées et de propos diffamatoires sur les réseaux sociaux et dans les médias accusant l’École Sainte-Marie Lyon de dispenser un « enseignement homophobe », l’établissement tient à faire la mise au point suivante.
L’École Sainte-Marie-Lyon condamne sans équivoque tout propos ou acte homophobe. En aucun cas, l’enseignement dispensé dans notre école ne stigmatise ou ne juge les personnes homosexuelles. Aucune parole blessante visant les personnes homosexuelles ne saurait être acceptée dans notre maison.
Si de tels faits de la part d’enseignants ou d’élèves nous étaient rapportés, nous prendrions immédiatement les sanctions appropriées.
De même, il est allégué par des personnes se réfugiant derrière l’anonymat des réseaux sociaux qu’un de nos professeurs aurait tenu des propos assimilant l’IVG à un « homicide » ou un « génocide ». Nous n’avons jamais eu connaissance de tels faits qui auraient immédiatement été sanctionnés.
Nous tenons à rappeler les valeurs d’ouverture et de tolérance de notre école et l’accueil inconditionnel de chaque personne, tant au sein du corps enseignant que du corps des élèves.
Un enseignement divers sur les grandes questions religieuses et morales
Contrairement à certaines contre-vérités relayées sur les réseaux sociaux, l’enseignement religieux obligatoire n’occupe qu’une heure par semaine sur une trentaine d’heures de cours hebdomadaire. Il permet un débat sur les questions de conception de l’homme et de conception de Dieu dans la société. L’écrivain et philosophe Régis Debray conseille « l’enseignement du fait religieux » pour comprendre le monde contemporain, y compris dans l’enseignement public.
L’homosexualité n’est qu’une des très nombreuses et grandes questions religieuses et morales qui sont débattues librement au sein de notre établissement. C’est d’ailleurs très souvent à partir de questions posées par les élèves eux-mêmes, lors de séances de questions anonymes que nous organisons précisément pour libérer la parole et favoriser les échanges.
Dans le livre auquel il est fait référence (« Raisons de croire », petite théologie par les textes) sont abordés de nombreux autres thèmes, des questions religieuses et aussi des questions philosophiques plus larges, comme celles de l’amour et de l’amitié, de la morale et du bonheur, de la souffrance et de la mort.
Ces thèmes sont évoqués au travers de textes de théologiens catholiques mais aussi de philosophes (Nietzsche, Aristote), de penseurs (Freud), d’auteurs et d’écrivains (Voltaire, Péguy, Camus), dont certains sont des athées virulents. Et ce afin de favoriser la discussion et les échanges autour de courants de pensée contradictoires dans un souci d’ouverture intellectuelle, culturelle et spirituelle.
Une clarification cependant à envisager
Dans ce livre, l’encadré sur l’homosexualité occupe un quart de page sur un ouvrage de 292 pages. Il ne fait que citer des extraits d’écrits de penseurs et de théologiens – Freud, le psychanalyste Jean Bergeret, le théologien Xavier Lacroix, membre du Comité consultatif national d’éthique), ainsi que des expressions tirées du catéchisme et relaie leurs points de vue.
En aucune façon, ce texte n’a une visée ni intention homophobe – à savoir une détestation ou une haine des personnes homosexuelles – mais entend poser les termes d’un débat.
Dans tous les cas, une ou deux citations peu explicites dans un livre n’en font pas un ouvrage homophobe.
Les remarques sur ce passage – et non sur l’ensemble du livre – nous poussent néanmoins à préciser les termes et les sources des auteurs et des textes cités dans cet encadré. L’auteur travaillera en ce sens dans la prochaine édition.
En particulier, certains termes sont tirés du catéchisme de l’Église catholique sur l’homosexualité et ils auraient pu être replacés dans ce contexte, qui énonce que « les actes d’homosexualité (…) sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie » (CEC §2357).
En d’autres termes, ce sont les actes qui sont qualifiés ici, jamais les personnes homosexuelles ne sont jugées ou stigmatisées.
Enfin, nous tenons à dire que l’ensemble des élèves, anciens et actuels, ainsi que des membres du corps enseignant qui ont fréquenté notre établissement – dont l’excellence en matière d’enseignement n’est pas à démontrer – peuvent témoigner de l’ouverture d’esprit de notre école et des valeurs de respect des personnes qui y sont enseignées.
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