C’est surtout sur le cadre et sur les conséquences de la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, une opération administrative complexe et lourde, que les magistrats de la Chambre régionale des comptes se sont penchés. Les objectifs visés par Laurent Wauquiez, président élu en 2015 et alors en charge de mener à bien l’opération, sont jugés « ambitieux ».
L’investissement via l’autofinancement progresse et, cela, sans accroître l’endettement de la collectivité ; les dépenses de fonctionnement quant à elles baissent (ce qui ne correspond d’ailleurs pas à une bonne gestion, martèle notamment l’opposition de Laurent Wauquiez, qui regrette un désengagement de la collectivité dans le domaine de la formation et du retour à l’emploi).
De bons points sont distribués. Mais pour produire un rapport détaillé, tout a été passé au crible. Et les critiques sont loin d’être absentes du texte.
On en relève une particulièrement acide portant sur la rémunération jugée « disproportionnée » d’un collaborateur, dont le nom n’est pas donné dans le rapport de la Chambre mais que l’on identifie sans mal tant le personnage joue un rôle pivot dans le premier cercle de Laurent Wauquiez.
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