Si la loi a créé l’échelon arrondissement pour permettre « une meilleure proximité entre son maire et ses habitants », les compétences confiées aux mairies d’arrondissement semblent trop dérisoires aux yeux des élus, surtout de ceux ne partageant pas l’étiquette politique de leur mairie centrale.
A la veille des élections municipales de 2020 et dans un contexte où la prise de parole citoyenne et la démocratie participative sont des arguments politiques de poids, la loi PLM (Paris, Lyon, Marseille) et son cadre revient sur le tapis. Par ailleurs, le gouvernement travaille actuellement sur un projet de loi « proximité et engagement » destiné notamment à renforcer le rôle des maires, dans leur pouvoir de police par exemple.
Depuis 1982, les trois villes les plus peuplées de France que sont Paris, Lyon et Marseille, disposent d’un statut particulier se traduisant par deux niveaux d’administration : le conseil municipal, à l’échelle de la ville, et les conseils d’arrondissements, pour Paris et Lyon, et de secteurs, pour Marseille (deux arrondissements constituant un secteur). Il y a donc un maire de commune et un maire pour chacun des arrondissements/secteurs.
Le problème étant, les compétences de ces maires d’arrondissement sont parfois remises en cause par ces mêmes élus. Certains estiment devoir en bénéficier davantage quand d’autres relèvent tout simplement que certaines compétences, prévues dans le cadre de la loi, ne leur sont pas confiées.

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