Devenu depuis quelques semaines candidat de la droite à la mairie de Lyon en vue des élections municipales de 2020, l’élu avait abandonné son mandat de maire de Divonne pour se consacrer à sa fonction de premier vice-président à la Région Auvergne-Rhône-Alpes aux côtés de Laurent Wauquiez.
C’est donc son successeur, Vincent Scattolin (LR), qui a pris en charge la décision de stopper le projet d’embouteillage de l’eau de Divonne.
« On a un rapport de confiance qui s’est détérioré avec l’embouteilleur », a-t-il déclaré à l’AFP.
La nouvelle (mauvaise) image des bouteilles en plastique n’y est certainement pas pour rien d’autant plus que, à la veille d’élections locales, la question environnementale est devenue le premiers des sujets.
Une mobilisation citoyenne avait tenté de faire renoncer à ce projet peu écologique ; l’usine devait produire 400 millions de bouteilles par an et faire circuler de nombreux camions. Retrouvez l’enquête que nous avions réalisée à son sujet.
Etienne Blanc s’était ainsi engagé en 2016 avec une société de Perpignan dirigée par un ancien fabricant de bouchons reconverti dans le champagne de luxe. Il s’agissait d’un contrat d’exclusivité dans lequel la Ville de Divonne devait lui fournir pendant 90 ans l’eau d’une source minérale pour qu’elle soit embouteillée et commercialisée sous la marque « Divonne », en échange d’une redevance.
Le contexte financier a été qualifié de « trop flou » par le nouveau maire Vincent Scattolin.
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