« Aujourd’hui, rien ne pousse. Si demain ça continue, c’est le désert et la fin de l’agriculture en Auvergne ».
Comme Marion Vedel, agricultrice à Solignat (Puy-de-Dôme), exploitants et professionnels s’inquiètent pour leur avenir après la faible récolte due à la sécheresse.
A l’inverse du reste de la France, où les producteurs de blé et autres céréales ont globalement réalisé une bonne année, les récoltes en Auvergne se sont révélées décevantes.
En Limagne, plaine de grandes cultures située au cœur du Puy-de-Dôme, le rendement moyen du blé s’établit à 50 quintaux par hectare contre 60 habituellement, a indiqué à l’AFP la coopérative Limagrain, qui regroupe 2.000 adhérents.
« L’impact financier sera malheureusement fort pour les exploitations car le produit brut pour un blé standard à 50 quintaux par hectare ne permet pas de couvrir les charges opérationnelles et les charges fixes », ajoute le semencier.
Selon ses propres relevés météo, la pluviométrie sur les 12 derniers mois a été de 380 millimètres en Limagne contre 600 mm habituellement.
Particularité de l’Auvergne : la région subit sa deuxième sécheresse estivale consécutive.
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