Régulièrement saturé, le NFL impacte l’ensemble des lignes qui le traversent et cause retards ou suppressions de trains à répétition. Auvergne-Rhône-Alpes est d’ailleurs l’avant-dernière région française pour la ponctualité des TER.
Comme le précise la CNDP sur son site, « certains grands projets d’aménagement et certains plans et programmes de niveau national peuvent faire l’objet d’un débat public s’ils présentent de forts enjeux socio-économiques et s’ils ont des impacts significatifs sur l’environnement et l’aménagement du territoire ». C’est bien le cas du projet présenté par SNCF Réseau.
Il prévoit d’intervenir principalement sur les trois points névralgiques du réseau indiqués plus haut.
- D’une part en construisant deux voies ferrées supplémentaires entre Saint-Clair et Guillotière, ainsi que des nouvelles voies à quai à la gare Part-Dieu. Deux options seraient ici envisageables : construire toutes ces nouvelles voies en surface (pour un coût estimé de 1,5 milliard d’euros) ou les creuser en sous-sol et créer une gare souterraine à Part-Dieu (coût estimé de 3 milliards d’euros).
- D’autre part, en rajoutant deux voies sur la section Saint-Fons – Grenay, sur la ligne qui relie Lyon à Grenoble et la Savoie (coût estimé de 800 millions d’euros).
500 millions d’euros d’aménagements complémentaires sont aussi prévus ailleurs sur le réseau, tels que la suppression de certains passages à niveau. Au total, entre 2,7 et 4,3 milliards d’euros, selon la variante retenue.
Selon SNCF Réseau, ces aménagements permettraient d’augmenter la capacité ferroviaire du NFL de 40 %. Mais avec tous les délais incompressibles sur ce genre de projet (études préparatoires, enquête publique, acquisition du foncier, etc.), les travaux pourraient ne pas démarrer avant 20 ans, soit en 2040.
La clôture du débat final aura lieu au cours d’une réunion publique à l’Université Catholique de Lyon, ce 11 juillet. Voir les infos sur les réseaux sociaux.
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