Bras droit de Laurent Wauquiez à la Région, Étienne Blanc a déjà derrière lui une longue carrière politique à Divonne-les-Bains et dans le pays de Gex (Ain), à côté de la frontière genevoise. Député, maire, président de l’intercommunalité : le candidat des Républicains (LR) pour la conquête de la mairie de Lyon en 2020 a enchaîné (et souvent cumulé) de nombreux mandats… Pour un bilan local loin de faire l’unanimité.
Avec une stratégie de communication rodée, Étienne Blanc (LR), vice-président de Laurent Wauquiez à la région Auvergne-Rhône-Alpes, avait annoncé en octobre dernier sa candidature à la mairie de Lyon.
Quelques mois plus tard, en février, il a démissionné de son poste de maire de Divonne-les-Bains, commune de 10 000 habitants à la frontière suisse, et par la même occasion de l’association des maires de l’Ain – puisqu’il n’est plus maire –, quittant ainsi le pays de Gex, où il avait régné pendant 28 ans.
Parachuté en 1991 sur ce territoire du nord-est de l’Ain dans l’agglomération de Genève, où l’électorat est très majoritairement de droite, il a endossé de nombreuses casquettes en plus de celle de maire de Divonne : conseiller régional, président de la Communauté de communes du pays de Gex et député, pour ne citer que les plus importantes.
S’il est élu maire de Lyon, Étienne Blanc assure qu’il « ne changera pas ». Persuadé d’avoir un bon bilan dans le pays de Gex, il compte réitérer ses méthodes dans une ville dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle est légèrement plus importante.
Mais chez les élus et opposants locaux, son bilan est bien loin de faire l’unanimité.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…