Jouer au football recouvre bien des réalités : les unes rêvent de devenir joueuses professionnelles et les autres se plaisent à avoir un loisir, à elles.
Inscrite au Football Club de Vénissieux depuis deux ans, Linda a commencé à jouer au football en cachette avec une de ses amies.
« Ma mère ne voulait pas, au départ, que je joue au football, mais j’ai réussi à la convaincre. Aujourd’hui, elle en est très fière ».
Linda est en classe de seconde générale, elle a 15 ans et habite à 50 minutes du stade où elle s’entraîne. Les cours se terminent et, à 18 heures, le mercredi et le vendredi, elle rejoint ses coéquipières et son coach déjà à l’entraînement. Cumuler le sport et les études n’est pas un problème pour la jeune footballeuse. Le sport est un leitmotiv, un moteur.
En plus du football, Linda court et fait du vélo.
« L’année dernière, lorsque je passais le brevet des écoles, je ne suis pas allée à l’entraînement de la semaine, mais en soit ce n’est pas grave ».
« Si on me détecte, je ne refuserai pas »
Leur coach leur répète toujours que les études passent avant tout. Linda souhaite devenir ingénieure. Grâce à son club, elle se rend souvent à des matchs de football de l’Olympique Lyonnais, équipe féminine. Quand elle en ressort, c’est avec des étoiles pleins les yeux :
« Je me dis souvent que j’aimerais être comme elles ».
Linda est par ailleurs une grande fan d’ Eugénie Le Sommer, joueuse de football à l’Olympique Lyonnais et en équipe de France. Elle se voit comme une personne férue de football mais elle ne regarde pas systématiquement les matchs diffusés à la télévision, sauf pour l’évènement de la Coupe du Monde de foot féminin.
Il s’agit d’avantage pour elle d’un loisir :
« J’adore ce sport mais je ne veux pas en faire ma carrière. Mais si on me détecte, je ne refuserai pas ».
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Pour voir jouer les féminines ou les jeunes de l’OL, il faut désormais payer

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