Trente quatre. C’est le nombre de guichets SNCF qui baisseront définitivement le rideau d’ici 2020 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Vingt-deux d’entre eux ont déjà disparu, bientôt suivis par 12 autres d’après les informations collectées par les conseillers régionaux de l’opposition, auprès des usagers, des associations, etc.
Dans les « gares du futur » de la SNCF, pas de place (ni de budget) pour la chaleur humaine. Pour prendre son billet, il faudra désormais espérer que les automates fonctionnent correctement et savoir s’en servir, sous peine de devoir prendre son billet dans le train avec un surcoût.
Quant aux renseignements en cas de retard ou d’annulation de trains, ce qui est loin d’être exceptionnel, les voyageurs seront réduits à faire le pied de grue sur le quai, sans pouvoir se tourner vers un agent. En cas de problème, le 3117, numéro d’urgence de la SNCF, sera votre meilleur ami. « Rapprochons-nous », claironne pourtant le groupe depuis 2016.
Une pétition contre les fermetures de guichets
« Sans bruit, la SNCF et l’État ferment de plus en plus de guichets de gare, s’insurge Jean-François Debat, président du groupe Socialiste & Démocrate. Il y aura 34 gares fantômes en Auvergne-Rhône-Alpes d’ici 2020. Si on voulait tuer ces gares et les petites lignes qui vont avec, on ne s’y prendrait pas autrement. »
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