1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

C’est bien beau d’être artiste #33 : Tracy de Sà, bienvenue au rap féministe

Comme arrivée après avoir écumé les quatre coins du monde, Tracy de Sà a élu domicile à Lyon. Chanteuse, féministe engagée, ses chansons reflètent un propos et des combats qui lui tiennent à coeur. Son expérience « Eurovision », son passage dans la société gestionnaire des transports en commun à Lyon, son attachement à promouvoir les flux du monde, elle nous raconte tout.

Édition abonnés
Tracy de Sà. ©NP/Rue89Lyon

Une semaine avant la sortie de son album « Commotion » qui sort ce vendredi 17 mai, Tracy de Sà a dévoilé un clip tourné en Inde, le pays où elle est née.

« Pour comprendre mon parcours musical, il faut comprendre mon parcours migratoire »

Et encore avant, le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée des droits des femmes, Tracy de Sà a lancé à nos oreilles ravies la chanson intitulée Temple, issue de son premier album.
Née en Inde puis partie vivre au Portugal à l’âge de 3 ans, c’est en Espagne que Tracy de Sà passera la majorité de son adolescence. A 18 ans la rappeuse décide de s’installer en France et plus particulièrement à Lyon, là où tout lui réussi.

« Je suis un peu de partout et de nulle part en même temps, j’ai l’impression que je suis composée de pleins d’inspirations différentes. De toute façon pour comprendre mon parcours musicale il faut comprendre mon parcours migratoire. J’ai grandi avec le flamenco, le reggaeton et les musiques latines qui me servent énormément dans ma musique. »

Mais ce n’est pas par la musique que Tracy intègre le monde du hip hop mais par la danse. La dimension super énergique de ses chansons lui viennent avant tout de cette première expérience artistique. Une période qui l’a beaucoup marquée et un type d’expression qui ne l’a d’ailleurs jamais quittée.
A Lyon, la rappeuse y trouve un grand professionnalisme et commence à se faire un réseau.

« Quand je suis arrivée dans cette ville j’ai vu qu’il y avait énormément de dispositifs mis en place pour aider les artistes émergents, pour structurer nos projets et comprendre comment se faire connaitre. Par contre je trouve que les lyonnais donnent beaucoup trop de place à l’électro et à la techno et pas forcément au rap alors qu’il y a énormément de rappeurs à Lyon. »

Abonnez-vous

Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.

Contribuez à consolider un média indépendant à Lyon, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.

  • Paiement sécurisé
  • Sans engagement
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Lyon. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

#Culture

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

À lire ensuite


Femmes de Crobatie aux Subsistances
Partager
Plus d'options