Festival de street-art « Peinture Fraîche » – à la Halle Debourg
Lyon se reconnectera à nouveau avec son histoire grâce à un événement d’envergure internationale, soit un festival de street art baptisé « Peinture Fraîche », prenant la suite de Wall Drawings et Trublyon. Au programme, plus de 60 artistes du monde entier, des ateliers participatifs, mais aussi de la musique et des hot dogs.
En tête d’affiche, l’artiste chilien Inti, un des plus grands muralistes de son temps sollicité dans le monde entier, l’artiste portugais écologiste Bordalo 2 et ses œuvres en 3D, notamment d’animaux, à partir de nos déchets, ou encore Gleo, artiste colombienne qui parsème les murs des capitales d’Amérique du Sud de ses fresques gigantesques.
(Texte par Prescillia Boisseau)
Du 3 au 12 mai, à la Halle Debourg.
Le Prince Harry – au Sonic
Duo de synthé punk belge, Le Prince Harry allie l’énergie moite et un peu brutale du punk et les sons plus digitaux de l’électro. Ils passent à Lyon présenter leur 3e album après les plutôt remarqués Synthetic Love et It’s getting worse signés sur le label de JC Satan (entre autres). Ils vous donneront chaud avec leur son froid et métallique. La magie finalement pas si désuète du synthé.
Pour ceux qui se rendront au Sonic, on espère qu’ils vous joueront leur superbe reprise de « I can’t live in a living room » du groupe belge Red Zebra. On espère aussi qu’une asso et/ou une salle lyonnaise parviendra à programmer Komplikations, joli projet parallèle d’un des membres du Prince Harry, qui vient de sortir un nouvel et chouette album dans la même veine.
Le mercredi 8 mai au Sonic
La Place Royale – au Théâtre des Célestins
Claudia Stavisky, remet au goût du jour cette comédie de Corneille. Pour vivifier les histoires d’amours complexes et ambivalentes entre Alidor, Cléandre, Doraste, Angélique, Lysis et Phylis, la metteuse en scène s’est entourée de jeunes interprètes qui doivent apporter un vent de fraicheur à la pièce.
Un jeu de tiraillements entre désirs amoureux et envies de liberté ; un jeune homme ment à celle qui l’aime pour l’abandonner à l’un de ses amis. La pièce fait également un parallèle évident avec une jeunesse actuelle, pas moins exposée aux affres de l’amour.
Du 9 au 29 mai, au Théâtre des Célestins.
Jok’Air, Gee Saauce & Moucham – au Ninkasi Gerland
Le rappeur parisien Jok’Air, sentimental comme il aime se qualifier, vient nous présenter son album solo “Jok’rambo”, sorti il y a un an maintenant. Ses inspirations venues des quatre coins du monde s’inscrivent dans un « rap conscient ».
En première partie, l’artiste venu du sud-est de la France, Moucham, accompagné de son beatmaker Gee Saauce, nous plongerons dans un atmosphère sombre grâce à ce phrasé très reconnaissable.
Un peu plus tard dans la soirée, autre salle même ambiance, le rappeur Moucham organise une soirée rap au Croiseur où le groupe lyonnais Indissociable viendra présenter son dernier album « 5ème étage ». Une nuit en compagnie de trois groupes de rap aux messages différents mais à la même énergie.
Le 10 mai, au Ninkasi Gerland.
Salut c’est cool, Suzane et Dampa – au Transbordeur
La tournée Société Ricard Live Music fait étape à Lyon. De l’électro-punk qu’ils qualifient eux-mêmes de « techno variété / cyber troubadour » avec les mecs de SALUT C’EST COOL, de l’électro-pop et chansons française décalée avec l’électrisante Suzane ou encore Dampa avec leur trip-hop déluré, le Transbordeur va vibrer avec ces trois têtes d’affiche de la tournée.
L’entrée et gratuite, il suffit de s’inscrire sur la page de l’événement.
Le 11 mai, au Transbordeur.
Festival Mémoire vive – au CCO de Villeurbanne
« Dans la rue, nous découvrons de nouveaux visages : des gens qui arrivent, d’autres qui partent, des travailleurs, des familles, des grues, des travaux… Entre les anciens et les nouveaux du quartier, il y a du monde ! Celui-ci se transforme à grande vitesse, nos rêves se baladent et s’étonnent dans ce paysage en recomposition où l’on a l’impression que chacun se demande qui est l’autre et qui vit à côté de soi. »
Le CCO a déménagé. Il s’est installé dans la friche de l’Autre Soie. L’occasion alors d’intitulé l’édition 2019 « Les nouveaux voisins ». Et d’interroger à travers des déambulations, du théâtre, des rencontres, des spectacles, du graff le rapport à l’autre, son langage et au regard qu’on lui porte.
Le tout au milieu du parc adossé au lieu désormais.
samedi 11 mai de 14h à minuit au CCO
Monsieur Bonhomme et les Incendiaires – au théâtre de l’Elysée
En choisissant d’exhumer cette pièce radiophonique de Max Frisch, la Compagnie Le Fanal plonge avec un enthousiasme communicatif dans un texte drôle, grinçant et questionnant. C’est bien une allégorie de l’installation du régime nazi que l’auteur autrichien déploie, imaginant le récit d’un fait divers prenant ancrage dans la ville imaginaire de Sotteville.
Un duo de malfrats parasites et férocement malins se font intrus, ils sont des incendiaires qui s’installent et se cachent dans la maison d’un couple bourgeois -Mr et Mme Bonhomme. Théophile et Babette se laissent dévorer par les criminels qui mettent sous leurs nez abrutis les bidons d’essence et tout le nécessaire à leur processus. Le couple va d’attitudes minables en réactions absurdes.
Pierre Desmaret a choisi un système scénique ingénieux qui figure les rapports de domination au sein de l’ensemble des personnages, tout en donnant physiquement à cette pièce sa dimension radiophonique, via des panneaux et des écrans.
Le plateau tournant est poussé à bout de bras par la bonne de la maison (jouée par l’excellente Pauline Drach), tandis que les incendiaires, Joe Goulot et Alphonse-Marie Durassier (joués par Ivan Gouillon et Luc Chambon, ultra performants, se nourrissant l’un l’autre de leur gouaille), prennent leurs aises dans le grenier. Le couple Desmaret figure le couple Bonhomme et s’embrouille crescendo pour quelques passages vaudevillesques de haute volée.
Les 10 et 11 mai au théâtre de l’Elysée.
« Lyon capitale du Rock – 1978-1983 » – à la Bibliothèque municipale de Lyon
« Lyon capitale du Rock » mais pas seulement -on pourrait l’appeler la ville des talents tellement elle en a regorgé. La liberté, la désinvolture, la création ont toujours animé les artistes lyonnais des années 70 et du début des années 80, jusqu’à aujourd’hui. Cette culture musicale lyonnaise et son histoire inédite ont façonné l’actuelle scène qui se veut underground.
L’exposition a pour but de rendre compte de l’histoire musicale d’il y a 60 ans, faire redécouvrir le Do It Yourself de cette époque et rendre hommage aux artistes qui ont permis de façonner l’exposition.
De quoi voir et entendre d’anciennes pépites. Indispensable.
Du 14 mai au 21 septembre, à la Bibliothèque municipale de Lyon.
Le Monde renversé – au Théâtre du Point du Jour
Les sorcières sont à la mode en ces temps de remise en question du rôle attribué de manière ancestrale à la femme. Un mythe mais aussi un exemple historique des persécutions que subissent les femmes.
Quatre comédiennes du collectif Marthe tentent de remettre en lumière cette histoire en s’inspirant des féministes emblématiques des années 1970.
Une pièce qui se veut clairement engagée et renvoie en pleine face l’état d’une société patriarcale. Ci-dessous un extrait de la pièce « Le Monde renversé » (en vidéo).
Du 15 au 24 mai, au Théâtre du Point du Jour.
Les Mercredis de l’Anthropocène, deux conférences – aux Halles du Faubourg
Les Mercredis de l’Anthropocène vous donne rendez-vous le 15 et le 22 mai.
Ce projet initié par l’Ecole Urbaine de Lyon réunit des chercheurs, des sociologues, des conférenciers, ect, pour faire part de leurs connaissances sur les sujets pointus de l’urbanisation.
La première conférence « Logement social et territoires ruraux », sera animée par Loïc Bonneval sociologue, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2 et membre du Centre Max Weber ainsi que Pascal Waldschmidt, maire de Beaumont en Ardèche et maître d’ouvrage des Bogues du Blat.
Une semaine plus tard la conférence « Au-delà de la ville » réunira Eric Charmes chercheur en sciences sociales appliquées à l’urbain, et directeur du Laboratoire RIVES ainsi que Charlène Bay urbaniste et membre du Collectif Etc.
Des problématiques actuelles aux solutions de demain, les experts du monde urbain anthropocène se réunissent pour vous jusqu’à la fin du mois de juillet.
Mercredi 15 mai, « Logement social et territoires ruraux ». Mercredi 22 mai, « Au-delà de la ville ». Aux Halles du Faubourg.
« Queercore : how to punk a revolution » – un docu à l’Aquarium Ciné-Café
Le Marché Gare est en travaux mais tout au long de la saison sa programmation envahit d’autres lieux et salles de l’agglo. Il en va de même de sa toujours impeccable programmation de films et documentaires dans le cadre de ses séances ciné-club. Pour sa cinquième séance de la saison, le Marché Gare a choisi l’Aquarium Ciné-café à la Croix-Rousse. Sera projeté le documentaire de Yony Leyser sorti il y a deux ans et consacré au courant « queercore ».
Ce mouvement s’est développé au milieu des années 80 dans le courant punk. Affluent de ce mouvement culturel majeur, il a investi comme lui la musique, le cinéma, les fanzines, le cinéma… Ses acteurs ont porté les questions de genre, d’identité sexuelle au coeur de leurs démarches artistiques. Si le punk donnait un coup de pied au cul de tous les courants dominants, le queercore a donné un coup de pied dans les couilles d’une société hétéronormée.
Allez-y. L’occasion de découvrir l’Aquarium si vous n’y êtes jamais allés. Les canapés et fauteuils y sont tout aussi confortables qu’au Marché Gare les soirs de ciné-club.
Mercredi 15 mai à 20h45 à l’Aquarium Ciné-Café (Réservation conseillée ici-même)
NOVO AMOR – à l’Epicerie Moderne
Ali John Meredith Lacey, alias Novo Amor, originaire des Pays de Galles n’en est pas à son coup d’essai. Avec six singles et deux EPs depuis 2014, ce nouvel album tout en douceur arrive à point nommé. Percussions, piano, banjo, trompettes, s’accordent parfaitement avec la voix haut perchée de l’artiste. On recommande.
Le 16 mai, à l’Epicerie Moderne.
Altin Gun – à l’Epicerie Moderne
Le célèbre groupe turcophone originaire d’Istanbul et fondé à Amsterdam débarque à Lyon et promet un long voyage à travers leurs différents univers.
Avec une musique psychédélico-orientale, le sextet rend hommage à la musique psychédélique turque des années 70. Grâce à des instruments traditionnels comme la basse, le synthé, les percussions ou encore le saz, Altin Gun navigue entre le raï et la folk.
Le 18 mai, à l’Épicerie Moderne.
La quatrième Salve ! – à Baston
Du cabaret engagé et burlesque. C’est ce que propose La Salve (La Soirée Artistique Libre Vous Embrasse) avec plusieurs épisode précédents depuis le début de l’année à Lyon sur le thème du patriarcat, du puritanisme, de la politique. Cette fois-ci, pour la quatrième salve donc, la soirée s’attaquera à la question de la patrie dans un spectacle burlesque de deux heures avec danse, pole dance, drag… Et une référence du burlesque américain, annoncée dans le coin à ce moment-là.
Ce spectacle, précédé durant le début du mois d’autres soirées burlesques et queer organisées par Glam against the machine, est l’occasion aussi de se rendre dans ce nouveau lieu culturel lyonnais. Ouvert durant le dernier week-end d’avril, ce nouveau lieu qui fait la part belle à la culture queer en soirée est aussi un café où on peut aller se poser en journée. Face à la Saône.
19 mai à Baston
Assises Internationales du Roman, organisées par la Villa Gillet – aux Subsistances
Pendant une semaine, des rencontres sont organisées avec les auteurs de roman qui ont écris sur l’ultra-comtemporain, les réalités technologiques ou encore les métamorphoses sociales qu’elles ont engendrées avec Aude Seigne, Joshua Cohen et Pierre Ducrozet.
Toujours dans l’optique de traiter de sujets en phase avec notre temps, un débat est organisé autour de la question : que signifie aujourd’hui être écrivain ou artiste dans un pays où la répression fait rage ? C’est le rédacteur en chef de Philosophie Magazine et fondateur de l’association « Les nouveaux dissidents » qui l’animera.
Dans un autre temps, les écrivains vont être mis au défit d’associer une photographie et un texte et ainsi nous conter leur récit. De la philosophie, les enjeux de notre société, de la politique, tant de thèmes abordés pour nourrir les amateurs de romans et de débats.
Chaque rencontre, débat et conférence a un nombre de place limitée, pensez à vous inscrire sur le site de la Villa Gillet.
20 au 26 mai, aux Subsistances.
Le Lyon Post-rock festival – au Farmer et au Hard Rock Café
L’occasion de découvrir pas mal de groupes locaux du genre. Quant à savoir ce qu’est le post rock, cette catégorie dans laquelle on range un peu tout ce qui sonne rock mais alternatif et souvent instrumental, vous en aurez sûrement une idée si ce n’est pas clair.
Le festival, qui s’étale jusqu’à début juin, est aussi une sorte de warm up du Dunk Fest, rassemblement de groupes internationaux estampillés post rock et qui démarre 10 jours plus tard en Belgique. De l’international et du local donc.
du 20 mai au 5 juin au Farmer et au Hard Rock Café
Le Festival Cra-Pul – au Kraspek Musik
L’association Cra.p (Centre de formation des musiques urbaine et électroniques), en partenariat avec le Kraspek Musik, revient pour la 7ème édition du Festival Cra-Pul afin de présenter le travail de ses étudiants.
Ces nouveaux créateurs de musiques électroniques auront pour objectif de faire découvrir leurs univers…
Le 22 et 23 mai, au Kraspeck Musik.
À la rencontre des indiens de Kayapos – au Musée des Confluences
L’ENS et le musée des Confluences organisent trois événements suite au retour de mission de Serge Guiraud et le musée en Amazonie brésilienne, en juillet 2018 dernier. Les différentes projections et rencontres sont le fruit des trois années de collecte de terrain en Amazonie.
Une première projection est organisée, « Femme de Mokutôre », film réalisé par Serge Guiraud. Ensuite une « rencontre sur l’art de la plume » aura lieu grâce à Marie-Paule Imberti, chargée des collections Amériques au musée des Confluences.
La venue exceptionnelle de Bepkamrek et Nhakti Kayapo, représentants de la communauté amérindienne Kayapo du village de Mokutôre (Ėtat du Pará, Brésil), doivent permettre de mieux appréhender les enjeux sociétaux autour de populations souvent mal connues.
Du 23 au 25 mai, au Musée des Confluences.
Lydia Lunch – au Sonic
Retour sur la péniche du Sonic pour un moment légende. Lydia Lunch, figure de l’underground new-yorkais et du mouvement No-wave qui entendait entre autres envoyer bouler le classique couplet-refrain, n’est pas rare à Lyon et surtout au Sonic où elle viendra pour la septième fois. Accompagnée du Big Sexy Noise, ils viendront envoyer leur son punk plutôt bruitiste avec sa présence particulière. Comme d’hab ça devrait être bien.
Le 27 mai au Sonic
Shellac – à l’Epicerie moderne
Dès le lendemain, deuxième instant légende et deuxième ration de rock tendance noise et minimaliste. Direction l’Epicerie Moderne à Feyzin pour la venue de Shellac. Si le groupe de vous parle pas, il s’agit de celui de Steve Albini. Si le nom ne vous parle toujours pas, il s’agit d’une figure du rock indépendant américain qui a notamment produit Nirvana, PJ Harvey ou les Pixies.
C’est carré, c’est propre, c’est imparable. C’est bon. Ça claque.
Le 29 mai à l’Epicerie Moderne
A Day with Bonobo – à Nuits Sonores à La Sucrière
Le premier jour du festival Nuits Sonores démarre sur les chapeaux de roues. C’est l’artiste Simon Green, alias Bonobo, qui montra sur la scène 1930 de La Sucrière. Originaire de Brighton, Bonobo est l’une des plus grandes figures du trip-hop britannique.
Sa venue à Nuits Sonores s’annonce grandiose et éclectique, à la hauteur de ses multiples albums à la frontière de l’esprit jazz et des musiques électroniques.
Mais avant Bonobo, la scène 1930 accueillera des artistes de renom comme la berlinoise Maryisonacid et la chilienne Shanti Celeste, connue pour sa musique mélangeant techno, house et disco.
Cette année, le line-up sera plus éclectique que les années précédentes. De la pop ou encore du jazz, tout en conservant les sonorités électroniques de la house ou de la techno, Nuits Sonores se diversifie tout en continuant d’investir à peu près toute la ville de Lyon.
Le 29 mai, à La Sucrière.
Festival Livraisons d’été – aux Subsistances
Pour cette 8e édition du Festival Livraisons d’été, c’est encore une fois le cirque qui est mis à l’honneur. Phia Ménard, Mélissa Von Vépy, Les Colporteurs, Karim Messaoudi, Juan Ignacio Tula et Groupe Nuits s’installent aux Subsistances pendant dix jours.
Il s’agit là de la crème du crique contemporain, des artistes qui renouvellent totalement le genre et qui, pour certains, sont régulièrement mis à l’honneur aux Subsistances, de manière intelligente et suivie.
Du 4 au 16 juin, aux Subsistances.
Les Invites de Villeurbanne – à Villeurbanne
Pour sa 16e édition le festival Les Invites de Villeurbanne a préparé un programme riche et varié. La compagnie de théâtre de rue Royal de Luxe donnera six représentations de son spectacle « Miniatures » avant et pendant le festival.
Les Invites de Villeurbanne ont pour credo l’art et la culture à portée de tous, dans la rue et dans des lieux où on ne s’attend pas à trouver de telles opportunités. Au total 51 spectacles et 11 concerts sont programmés avec des artistes comme Ana Diaz, Bakel, Claire Ducreux...
Du 19 au 22 juin, à Villeurbanne.
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