Jusque là, les conditions météorologiques avaient été favorables à la dispersion des particules fines, limitant la durée des pics de pollution.
Comme l’année dernière et non comme l’hiver 2017/2018, la région lyonnaise est, pour le moment, plutôt épargnée par les pics de pollution majeurs aux PM10.
Dans son communiqué daté du 5 février, Atmo Auvergne Rhône Alpes, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air, donne cette explication du pic de pollution en cours et annonce une aggravation pour ce mercredi :
« Les conditions météorologiques deviennent propices à l’accumulation des particules. La vigilance jaune est activée sur le Bassin lyonnais/Nord Isère en raison d’un risque de dépassement demain [des normes Union européennes, ndlr], qui devrait être la journée la plus stable. La vigilance orange est activée dans la Vallée de l’Arve car les conditions d’un dépassement sont d’ores et déjà réunies aujourd’hui. Mercredi 6 février, des vents quasi inexistants et des températures très basses devraient conduire les concentrations de particules à dépasser le seuil d’information sur le Bassin lyonnais/Nord Isère et la Vallée de l’Arve ».
Pour rappel, les sources de pollution aux particules fines sont essentiellement :
- le trafic routier, surtout les moteurs diesel
- les activités industrielles
- le chauffage au bois non-performant
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