Dans un PV de synthèse produit lors des comparutions immédiates de ce lundi 28 janvier, et dont Rue89Lyon a eu connaissance, la police indique une partie de son activité de maintien de l’ordre du samedi 26 janvier. Voici ces chiffres :
- 21 tirs de grenades de désencerclement, soit + 61% par rapport au samedi 19 janvier. Ces grenades lancent des petits morceaux de plastique en explosant.
- 80 tirs de grenades lacrymogènes à la main et 150 tirs de lacrymos avec le lanceur de type Cougar. Soit un total de 230 tirs de lacrymos (+ 15% par rapport au samedi 19 janvier)
- 85 tirs de lanceurs de balles de défense, soit +39% par rapport au samedi 19 janvier. Ces LBD ont remplacé les Flash-Ball. Ils tirent des balles en caoutchouc à 300 km/h. Le Défenseur des droits a redemandé leur suspension à la suite de graves blessures causées par ces LBD lors des manifestations de « gilets jaunes ».
A titre de comparaison, concernant l’Acte X, le PV de synthèse mentionnait « 200 tirs de grenades lacrymogènes, 61 tirs de balles de défense et 13 grenades de désencerclement » (PV des comparutions immédiates du 21 janvier et repris par Le Progrès).
La police a procédé à treize interpellations.
Aucun policier a été blessé. Les pompiers rapportent quatre interventions pour des manifestants légèrement blessés.
Les « street medics » (des soigneurs bénévoles) font essentiellement état de blessures par LBD, surtout au niveau des membres inférieurs.
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