Le gris, comme la couleur du costume de Gérard Collomb quand, quittant le ministère de l’Intérieur, il a dû poireauter un quart d’heure tel un enfant puni avant qu’Edouard Philippe ne daigne lui dire au revoir devant les caméras.
Le jaune, comme celui des gilets portés par des personnes furax, qui se sentent dindons de la farce (marrons-champignons, éternelle recette de Mémé).
Le bleu, comme celui des lumières d’une boîte de nuit qui ferme ou comme la couleur d’un (pas si désagréable) hématome à la cuisse.
Le rouge et le noir : comme le logo de votre site d’info préféré, auquel vous pouvez désormais adhérer. Avec le code promo « noyel2018 », vous avez une super réduc (on passe à 33 euros au lieu de 49 euros pour lire toutes nos infos pendant un an), soit un super cadeau.
Il est maintenant l’heure du message de service : passez d’agréables fêtes de fin d’année, pourquoi pas en musique, avec notre traditionnelle playlist de titres qui brillent comme autant de petites boules sur le sapin.
Youssoupha – Polaroïd Experience. Un bel album dont voilà la chanson-phare, qui brille dans la nuit (instant lyrique, le père Noël arrive). Info service : en concert le 10 avril 2019 au Transbordeur.
Lomepal feat. Orelsan – La Vérité. La bonne résolution de l’année 2019 : vous allez dire toute la vérité. Et la lire aussi : soutenez votre média local indépendant et arrêtez de déconner maintenant.
For ever pavot – La Soupe à la grolle. Pour les fêtes, en voilà une mignonnerie au clavecin.
Chaka Khan – Like Sugar. Pas moyen de finir l’année comme ça. Pas moyen de ne pas se mettre debout.
Mormor – Heaven’s Only Wishful. Comment ça « y’a pas d’indie-pop dans cette playlist » ? Gna gna gna. Si, la preuve.
Ezra Furman – Love you so bad. Une ode à l’amour qui flirte avec le rose bonbon. Mais ne vous fiez pas aux violons, elle est en fait véner voire sale. Love love love.
Marc Rebillet – UNEXPECTED CATASTROPHIC FAILURE. Un (micro) phénomène sur le web, transpirant et assez génial. Il s’agit là d’un titre de 2017 du gentil Marc Rebillet. Pourquoi 2017 ? Car, en 2018, notre ami a fait de la funk un peu trop tournée vers le turfu pour des fêtes de fin d’année que l’on souhaiterait calmes et apaisées.
Medine feat. Booba – KYLL. Medine a commis le titre suivant en featuring avec Booba. Bouh les méchants garçons. Mais difficile de reprocher ça à Medine après le concert complètement hallucinant offert à Bizarre, à Vénissieux, au début de ce mois de décembre.
Moha La Squale – Luna. 2018 a été un son année, à Moha, le jeune gars à suivre, celui qui veut « tout niquer » comme il dit, qui va devoir faire gaffe à ne pas se faire niquer lui-même tant il est attendu en 2019. Bisous et bonne chance.
Odezenne – Bébé. C’est pas beau de boire comme ça, franchement.
Clara Luciani – La Grenade. « Hé toi, qu’est-ce que tu regardes ? T’as jamais vu une femme qui se bat ? Suis-moi dans la ville blafarde et je te montrerai comme je mords comme j’aboie. Prends garde, sous mon sein la grenade. »
Cat Power – What The World Needs Now. Merci Catounette, nous t’aimons beaucoup nous aussi.
Alain Bashung – Immortels. Hé salut toi.
Grace Jones – She’s lost control. Une magnifique reprise de Joy Division par Grace Jones, enregistrée avant même la mort de Curtis et donc avant la fin du groupe. Aussi long mais bien meilleur qu’un repas de réveillon en famille.
Leonie Pernet – Butterfly. Légers, légères. Vivants, vivantes.
Against All Logic – Rave On U. C’est le 1er janvier, il est 4h14. Bonjour.
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