Ce sera la quatrième manifestation en soutien aux migrants et contre la loi asile et immigration organisée depuis un. Cette édition de décembre diffère des autres rendez-vous : depuis la troisième manif, la loi a été votée, en septembre.
Que ce soit en décembre, en mars ou en avril dernier, environ un millier de personnes avaient marché dans les rues de la Presqu’île pour la liberté de circulation et une politique jugée « liberticide et xénophobe ». Cette fois-ci, elles marcheront également contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers.
L’appel émane du « Collectif de soutien aux réfugiés et migrants Lyon-69 » composé d’une trentaine d’organisations de gauche et d’extrême gauche :
« La loi Macron-Collomb sur l’asile et l’immigration commence à s’appliquer […]L’accélération des procédures, les contrôles accrus, les prises d’empreintes systématiques, les assignations à résidence… et autres mesures de “tri” et de chasse envers ceux désignés comme “indésirables”, cherchent à renforcer la stigmatisation des exilés ».
Pour ce collectif, ces « attaques » sont « déclinées localement » par la Métropole de Lyon et le département du Rhône dans les « procédures d’expulsion des campements » ou dans la politique menée à l’endroit des mineurs isolés étrangers :
« des jeunes parqués dans des hôtels sans véritable accompagnement éducatif ou envoyés dans des lieux de vie à bas coûts, séparés des enfants français, éloignés des transports en commun et de leur école…»
Les annonces de cet automne du président de la Métropole, David Kimelfeld, pour sortir de la crise de l’accueil, n’ont visiblement pas convaincu tout le monde.

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