Quelle direction prendre, une fois installé aux manettes d’une des plus désirables charges politiques à Lyon, bien dotée et structurellement prestigieuse ?
Pour Loïc Graber, il s’agit d’une part de continuer à tenir la maison, d’autre part d’assurer les gros moments de communication à venir avec un nombre inédit de directions à renouveler, de projets à annoncer. Mais pas uniquement.
On parlait de défi en début de propos. A quelques mois d’un lancement officiel de campagne, en vue des élections municipales de 2020, il s’agira aussi, pour cet adjoint loin d’être novice en matière de politique locale, de convaincre les troupes culturelles de se (re-re-)mettre en ordre de marche derrière Gérard Collomb. Un candidat-maire dont l’image politique a bougé, tant après son passage express à Beauvau qu’à l’issue de ses trois mandats locaux successifs.
Entretien-fleuve avec l’adjoint Loïc Graber, où l’on parle de curseur politique ; de subventions attribuées et de choix assumés ; de nouveaux projets pour des lieux comme le Lavoir, le musée Lugdunum, le Musée d’art contemporain, entre autres ; de successions à venir (à la Villa Gillet, aux Subsistances, à l’Opéra…) ; des ambitions métropolitaines ; de citoyenneté et de réseaux sociaux ; de friche artistique ; de “culture pour tous” ou encore d’activité underground, alternative voire illégale.
« Les subventions que l’on donne à Lyon, ce n’est pas le fait du prince »
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