Un hasard du calendrier : au lendemain de la réélection de Gérard Collomb comme maire de Lyon, un arrêté municipal a été pris ce mardi 6 novembre imposant la fermeture du local d’extrême droite.
C’est la suite d’une démarche engagée depuis ce printemps par la municipalité à l’époque dirigée par Georges Képénékian, avec à la manœuvre l’adjoint à la sécurité Jean-Yves Sécheresse qui signe l’arrêté dont nous avons eu copie.
L’adjoint à la sécurité a souvent répété que la seule manière d’agir de la Ville pour fermer un lieu d’extrême droite radicale est de contrôler le local en tant qu’établissement recevant du public (ERP).
La porte d’entrée du local du Bastion social 73, quai Pierre Scize (Lyon 5e) photo du 26 septembre 2018. ©LB/Rue89Lyon
Fermeture du « Pavillon noir », le local lyonnais du Bastion social
Ici, la Ville de Lyon utilise ses compétences en matière de contrôle de la sécurité des petits locaux accueillant du public (ERP de 5e catégorie).
A deux reprises, la mairie a déjà fermé des locaux loués par des associations d’extrême droite.
En décembre 2017, un an après son ouverture, le premier local du GUD/Bastion social, le « Pavillon noir », situé rue des Farges (Saint-Just, Lyon 5e) faisait l’objet d’un arrêté municipal de fermeture.En mai 2011, la Ville de Lyon avait fermé le « Bunker Korps Lyon ». Situé à Gerland, ce local avait connu une durée de vie d’un an et demi.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…