Pour faire face à l’augmentation continuelle du nombre de ces jeunes, la Métropole de Lyon avait déjà augmenté le budget de la protection de l’enfance. Mais la récente ouverture d’un squat dans un ancien collège de la Croix-Rousse a rappelé que l’on compte encore de nombreux sans-abri mineurs et que les premières mesures avaient été insuffisantes.
Le constat général est presque simple : à Lyon, toute la chaîne de la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA) est embouteillée, tous les services d’accueil qui s’en occupent – la Meomie, (le service de la Métropole) et depuis avril l’association Forum réfugiés (pour l’évaluation de l’âge) – se trouvent saturés.
Actuellement, 1300 jeunes sont pris en charge par la Métropole, dont 810 arrivés cette année. En 2017, on comptait 483 nouvelles arrivées (329 en 2016). Vu le rythme des arrivées, les services de la Métropole projettent qu’il faudra certainement prendre en charge 270 nouveaux jeunes d’ici la fin de l’année.
Pour répondre à la crise actuelle de l’accueil de ces jeunes migrants, le président de la Métropole, David Kimelfeld (LREM), a élaboré une révision du schéma d’accueil des mineurs isolés. Ces mesures ont été présentées ce jeudi lors d’un atelier pour une « approche diagonale et participative » de la question des MNA. Cet atelier réunissait autour des conseillers de Métropole André Gachet (non-inscrit) et Sandrine Runel (PS) une dizaine d’associations du secteur.
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