La raison de cette convocation faite à la presse ? Georges Képénékian a voulu faire le point sur ce qui n’est, selon ses termes, qu’un « épisode technique » : lors du conseil municipal extraordinaire qui aura lieu tôt le matin du 5 novembre prochain, Gérard Collomb devrait être de nouveau désigné maire, assuré d’avoir une majorité confortable. Georges Képénékian retrouvera sa fonction de premier adjoint, délégué non plus à la Culture, mais aux « grands projets » et « à la prospective ». Autrement dit à la préparation des échéances électorales de 2020.
La perspective des élections futures est dans toutes les têtes et c’est d’ailleurs au nom d’une victoire espérée que les trois lyonnais ont décidé de faire taire « la rumeur publique » (sic) et de parler de rassemblement, autant que possible.
En revanche, si cette conférence de presse avait pour but de détailler le dispositif municipal modifié par le retour de Gérard Collomb, pas moyen d’obtenir une quelconque information sur le nécessaire jeu des chaises musicales qui aboutira à ce qu’un adjoint perde sa délégation.
En revanche, on pouvait presque ce mercredi en apprendre davantage avec, notamment, les manières de prendre la parole. Après avoir discouru en vue de « rassurer » sur le système collaboratif mis en place entre la Métropole et la mairie de Lyon, Georges Képénékian a invité David Kimelfeld à poursuivre, selon la distribution du micro dont les équipes avaient certainement convenu.
« Monsieur le ministre »
Mais Gérard Collomb en a fait fi, trop impatient ou peu prompt à passer en troisième position, se saisissant du micro sans plus de manière.
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