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Afin de déterminer de quoi sont réellement composées les bouteilles de vin, France Info a sélectionné dix bouteilles de Bordeaux et les a analysées avec un laboratoire.
Résultats : résidus de pesticides, sulfites, acide ascorbique, acide métatartrique, colle de poisson, protéines de lait, d’œuf, additifs pour la conservation, le goût ou encore la couleur. La liste est longue mais la plupart de ces éléments ne figurent pas sur les étiquettes des bouteilles.
Le salon des vins naturels et actuels se déroulera les 3 et 4 novembre prochain au Palais de la Bourse à Lyon. Il s’agit d’un casting qui comprend plus de 60 exposants avec dégustation et vente de vins bio, biodynamiques et naturels.
Toute la programmation ici. Rue89Lyon
D’après les analyses commandées par France Info, de nombreuses traces de produits phytosanitaires sont également détectables jusque dans vos verres. Le cocktail peut atteindre 15 molécules différentes dans une même bouteille.
L’association de défense de l’environnement Générations futures s’inquiète particulièrement des substances classées CMR. Des agents chimiques qui ont, à moyen ou long terme, »des effets cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction », selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).
Les vins naturels en bons élèves
La législation n’impose pas aux vignerons d’indiquer les ingrédients utilisés sur leurs étiquettes. Pour le moment, les vins et les alcools profitent d’une dérogation au règlement de l’Union européenne concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
Mais tous les vins analysés par Franceinfo ne présentent pas les mêmes substances. Sur les dix bouteilles, deux sont classées «vins naturels».
Aucun résidu de pesticide n’a été retrouvé dans ces deux vins. Ils sont aussi, avec un vin labellisé Agriculture biologique (AB), ceux qui contiennent le moins de sulfites (10 et 41 mg/l pour une réglementation qui autorise jusqu’à 150 mg/l), ces substances qui freinent l’oxydation des vins et le développement de bactéries.

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