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Dans ce village de l’Ain, plusieurs enfants nés avec des malformations sévères, sans main ou sans bras

Plusieurs enfants, nés à quelques années d’intervalle, présentent des cas de malformations : ils sont venus au monde sans bras ou sans main. Pour le moment, aucune certitude quant à l’origine de ces malformations, mais les parents et des chercheurs s’interrogent car toutes les mères habitent un même petit village de l’Ain.

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Des bébés malformés dans l'Ain

SUR LEPROGRES.FR

L’information a quelque de glaçant et pourrait être le pitch d’une dystopie.

Sept bébés sont nés sans un bras ou sans une main, entre 2009 et 2014, dans un rayon de 17 km autour du village de Druillat (Ain) peut-on lire dans le Progrès.

C’est Emmanuelle Amar, une épistémologiste au Remera (Registre des malformations en Rhône-Alpes qui a révélé le problème. Dans cette zone, le taux de malformations est 58 fois plus élevé que la normale. Les médecins n’ont pas d’explication et l’anomalie ne serait pas génétique, ni liée à des prises de médicaments, ou de drogue.

En 2014, Emmanuelle Amar a transmis son rapport aux autorités de santé. Deux ans plus tard, Santé Publique France a répondu qu’« une vigilance renforcée semble nécessaire ».

Mais l’étude conçue par le Remera (registre des malformations en Rhône-Alpes), qui doit répondre à ces questions, est menacée. En effet, la région Auvergne-Rhône-Alpes ne soutient plus financièrement la structure, privée de subventions publiques nécessaires.

Pour Emmanuelle Amar, interrogé par France 2 dans L’œil du 20H (voir la vidéo ci-après) :

« C’est la fin de la surveillance des malformations, c’est-à-dire clairement la fin de l’alerte aussi »


Dans le Progrès, Mélanie Vitry, la mère de Rayan, né sans main droite, déplore cette situation :

« Peut-être que les recherches n’aboutiront pas et c’est terrible, car il y aura d’autres mères qui porteront des enfants malformés. C’est grave. »

Dans son article, le Progrès rapporte la vie du jeune Rayan, qui se porte bien, qui a de bonnes notes à l’école et qui, après avoir considéré l’option, a refusé de porter une prothèse. Le journaliste est aussi allé voir un agriculteur du coin, qui estime que certains usent peut-être trop de chimie ou de pesticides dans leur façon de travailler.

A lire dans Le Progrès
A voir également dans l’Oeil du 20h sur France Info Tv, vidéo ci-après :


#enfants

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