« Construisons la Métropole pour demain ». Pour l’instant, ils ne parlent pas des élections de 2020.
Mais ce rapprochement entre les « petits maires » de l’ouest lyonnais et l’opposition UDI est un premier acte pour faire monter les enchères, dans le contexte du retour du ministre de l’Intérieur sur ses terres.
Une semaine après l’annonce du retour de Gérard Collomb à Lyon, une vingtaine d’élus de communes de l’agglomération lyonnaise et de la Métropole s’étaient rassemblés dans un café de la Presqu’île pour donner une conférence de presse.
Officiellement, ce mardi matin, il s’agissait de promouvoir le collectif « Construisons la Métropole pour demain ». Un nouveau collectif « transpartisan et au-dessus des partis » constituée de 65 élus issus de 38 communes et arrondissements de la Métropole.
Certains élus issus de l’actuelle majorité quand d’autres sont dans l’opposition. A y regarder de plus près, l’immense majorité sont étiquetés UDI, Synergies ou « indépendants ». En clair, le centre-droit et la droite non LR.
Denis Broliquier, le maire du 2e arrondissement (« les indépendants »), et Christophe Geourjon, président du groupe d’opposition UDI, côtoyaient Marc Grivel, maire de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, chef de file du groupe Synergies et, surtout, premier vice-président de la Métropole de Lyon.
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