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Gérard Collomb à Lyon pour les élections de 2020 : blagounettes et enjeux d’un retour très controversé

« Mais a-t-il jamais quitté la ville ? » Les réactions locales pleuvent depuis l’annonce faite par Gérard Collomb, sans plus de manières, ce mardi, de sa démission du gouvernement. Il l’a programmée pour dans huit mois, pile poil après les élections européennes, dans le but de pouvoir parader librement à partir de cette date, en tant que candidat à la mairie ou à la Métropole de Lyon.

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Photo d'archives, Gérard Collomb est en campagne à Lyon (depuis 42 ans donc).

C’est l’annonce d’une arrivée, d’un come back, mais aussi d’un départ -et cela, Gérard Collomb ne semble pas l’avoir bien mesuré lorsqu’il a permis à L’Express de titrer sur sa candidature à Lyon pour les élections municipales (mais aussi métropolitaines) de 2020.
Dans sa fonction de ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb commet ce mardi une impolitesse vis-à-vis du président de la République, en lui imposant une communication sur un remaniement futur. L’Elysée n’a pas manqué de dire dans la précipitation que, oui, le calendrier était connu, pas de souci pour le révéler.
Pour autant, l’annonce faite très officiellement ressemble en réalité à un des coups de sang dont Gérard Collomb a l’habitude.
Depuis son départ de Lyon pour Paris, les clefs de la maison politique ont été confiées à sa femme Caroline Collomb, devenue référente du mouvement de La République en marche dans le Rhône.
Mais elle a bien du mal à tenir les troupes.

© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon
© Montage Anaïs Lanvario / Rue89Lyon

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