[Dans le rétro] Ce qui s’est passé à Lyon en 2018, une demi année d’actu à lire à l’ombre

Six mois ou presque d’actualité marqués par la question des migrants, encore. Quand les autorités font la chasse et que le squat devient une solution presque perenne, les citoyens s’organisent. L’hébergement solidaire prend de l’ampleur à Lyon.

Politiquement, la vie a été calme à Lyon. Gérard Collomb sait toujours se montrer influent quand il ne se montre pas tout court dans ses habits de ministre / chef suprême politique local. Les élections municipales et métropolitaines de 2020 sont déjà dans les têtes. La sienne en tout cas avec le lancement d’une association pour commencer la campagne et le comptage des soutiens. 

Dans le même temps, Laurent Wauquiez s’en éloigne quelque peu. S’il pousse son premier vice-président à la Région à porter les couleurs de la droite aux municipales, lui continue son parcours national. Devenu président de Les Républicains, il tourbillonne moins à Lyon. Pour lui, la région est sur les rails qu’il lui a choisis. Ceux notamment de la diète budgétaire. Pour l’opposition, c’est plutôt qu’elle est sur une voie de garage.

Que serait Lyon sans son extrême-droite ? a-t-on envie de demander avec une pointe de provocation. Le Bastion Social, ex-GUD continue d’agiter l’actualité groupusculaire de l’extrême droite. Ouverture d’un nouveau lieu, baston à la sortie d’un concert « no fascism ». Plus médiatique que ce groupuscule, Marion Maréchal-Le Pen a inauguré son école de formation de futurs cadres de droite ++ à Confluence. Avec un conseil pédagogique et scientifique qui réunit presque toutes les familles de la tendance.

Vous retrouverez des enquêtes, des reportages… De quoi accompagner utilement votre verre de votre cocktail frais préféré.