Pic non pas de pollution mais d’augmentation des prix de l’immobilier dans la métropole lyonnaise. Non loin derrière Bordeaux et ses 15,4%, Lyon se place en seconde position et enregistre une hausse de 10,3% des prix au m2 selon un baromètre professionnel.
Les observateurs du marché immobilier sont quasi-unanimes : la hausse des prix se poursuit, même si elle est beaucoup moins vigoureuse que par le passé. Certaines villes semblent toutefois faire de la résistance, d’après le baromètre LPI-SeLoger, qui a analysé l’évolution des prix des appartements anciens sur les 12 derniers mois.
Le cap des 4500€/m2 atteint à Lyon
Ces 12 derniers mois, les prix des appartements anciens ont augmenté de 10,3 % à Lyon, d’après le baromètre LPI-SeLoger. La troisième ville de France affiche désormais un prix au m2 signé de 4530 euros. Pour la Chambre des notaires du Rhône, qui s’appuie également sur les prix entérinés à la signature de l’acte authentique, la tendance est effectivement haussière dans la métropole lyonnaise. Pour autant, il n’y aurait toutefois pas d’envolée des prix, mais plutôt un « assagissement ». Un sujet à lire en intégralité sur le site d’ImmoMatin.
Marc Uhry, ancien directeur de la Fondation Abbé Pierre à Lyon, observe ainsi sur Twitter :
« Les prix ont augmenté de 10% en un an à Lyon. Le coût social de l’attractivité (ghettos, étalement urbain, asphyxie de l’économie de proximité) sera élevé sans politique de l’habitat renforcée. »
Les prix ont augmenté de 10% en un an à Lyon. Le coût social de l’attractivité (ghettos, étalement urbain, asphyxie de l’économie de proximité) sera élevé sans politique de l’habitat renforcée.https://t.co/XnxXajY66W
— Marc Uhry (@marcuhry) July 23, 2018

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