Alors que la préfecture du Rhône vient d’activer « le niveau alerte canicule», le bassin Lyon Nord-Isère est touché par un premier pic de pollution atmosphérique à l’ozone de la saison d’été 2018. Il devrait perdurer ces prochains jours.
Ce vendredi, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes annonce une a qualité de l’air « médiocre dans la région Lyonnaise ». Samedi 30 juin, en raison du « pic de chaleur et l’affaiblissement du vent », une augmentation des concentrations d’ozone est attendue. La qualité de l’air devrait donc être « médiocre à mauvaise ».
L’ozone, un polluant à la hausse
Lors de la présentation du bilan 2017 de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes, le 5 avril dernier, par ATMO, on apprenait que les concentrations des principaux polluants sont en baisse entre 2007 et 2017, notamment ceux pour lesquels une procédure précontentieuse européenne a été ouverte : – 34% pour les particules fines (PM10) entre 2007 et 2017 et – 24% pour le dioxyde d’azote sur la même période.
En revanche, toujours entre 2007 et 2017, la pollution à l’ozone a augmenté de 14%.
Comment se forme ce polluant des beaux jours ?
Surnommé le polluant des beaux jours, l’ozone (O3) se manifeste uniquement durant les périodes les plus clémentes de l’année, généralement à partir de la fin du mois de juin. Au contraire de la pollution aux particules fines, qui s’observe en hiver.
L’ozone est un polluant secondaire qui ne sort pas directement des pots d’échappements, comme nous l’expliquait Florence Troude, ingénieure modélisation à Air Rhône-Alpes (aujourd’hui Atmo Auvergne-Rhône-Alpes :
« Il se forme par une réaction chimique déclenchée par les rayons UV du soleil, à partir de polluants pré-existants dans l’air, appelés « précurseurs ». Ces derniers proviennent notamment du trafic routier, de certains procédés industriels et de l’usage de solvants comme dans la peinture ou la colle. »

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